Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

publié le Vendredi 01 décembre 2023

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

© Marine nationale

Depuis le 23 novembre, un avion de guet aérien avancé E-2C Hawkeye est déployé sur la base aérienne 104 aux Emirats arabes unis (EAU). Ce déploiement s’inscrit dans le cadre de l’accord de défense liant la France et les EAU. Il contribuera ainsi à l’appréciation de situation française dans la zone ainsi qu’à la sécurité régionale en coopération avec nos partenaires.

Le 26 novembre, la Frégate multi-missions Languedoc, trois Rafale de la base aérienne 104 ainsi que l’E-2C Hawkeye ont intégré le groupe aéronaval américain articulé autour du porte-avions Dwight D. Eisenhower. En ce sens, la France a concouru à la protection du Ike tout en renforçant sa capacité d’appréciation de situation et de maîtrise des espaces aéromaritimes dans le détroit d’Ormuz. Le Languedoc a par la suite accosté le même jour à Abou Dabi en vue de sa relève d’équipage.

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain
Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

Source : Marine nationale


Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

publié le Vendredi 01 décembre 2023

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

© Marine nationale

Depuis le 23 novembre, un avion de guet aérien avancé E-2C Hawkeye est déployé sur la base aérienne 104 aux Emirats arabes unis (EAU). Ce déploiement s’inscrit dans le cadre de l’accord de défense liant la France et les EAU. Il contribuera ainsi à l’appréciation de situation française dans la zone ainsi qu’à la sécurité régionale en coopération avec nos partenaires.

Le 26 novembre, la Frégate multi-missions Languedoc, trois Rafale de la base aérienne 104 ainsi que l’E-2C Hawkeye ont intégré le groupe aéronaval américain articulé autour du porte-avions Dwight D. Eisenhower. En ce sens, la France a concouru à la protection du Ike tout en renforçant sa capacité d’appréciation de situation et de maîtrise des espaces aéromaritimes dans le détroit d’Ormuz. Le Languedoc a par la suite accosté le même jour à Abou Dabi en vue de sa relève d’équipage.

Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain
Le Languedoc et un Hawkeye intègrent un groupe aéronaval américain

Source : Marine nationale


Participation de deux ATL2 à DYNAMIC MARINER 23

publié le Jeudi 09 novembre 2023

Participation de deux ATL2 à DYNAMIC MARINER 23

Participation de deux ATL2 à DYNAMIC MARINER 23

© Marine nationale

Deux équipages des flottilles 21F et 23F accompagnés de leur équipe technique ont participé du 23 octobre au 6 novembre 2023 à l’exercice OTAN de lutte anti sous-marine DYNAMIC MARINER 23.

Cet exercice s’inscrit dans le cycle de préparation de la NATO Response Force (NRF), force multinationale interarmées de l’OTAN, et a pour but de certifier la capacité de l’Italie à en exercer le commandement de sa composante maritime (maritime component command – MCC) en vue d’une prise d’alerte en 2024.

Regroupant des moyens des marines américaine, espagnole, française, italienne et portugaise, ce rendez-vous avait pour but de renforcer les capacités de coordination et de développer l’interopérabilité des partenaires OTAN dans un scénario mêlant tous les domaines de lutte.

Déployés sur la base aéronavale de Sigonella, les deux Atlantique 2 et leur équipage respectif ont dans un premier temps participé à plusieurs exercices de type CASEX (lutte anti sous-marine simple) avant de procéder à une montée en puissance de l’exercice au cours d’une semaine de LIVEX impliquant une force à la mer, un ou plusieurs sous-marins, des avions de patrouille maritime ainsi que des hélicoptères.

La qualité de cet entraînement et la concentration de tels moyens sont des opportunités rares. Grâce à une excellente disponibilité technique des deux avions déployés, les équipages en formation ont pu profiter de cet exercice pour parfaire leur entraînement dans un environnement tactique complexe, engageant et proche des opérations de pistage réelles.

Source : Marine nationale


Participation de deux ATL2 à DYNAMIC MARINER 23

publié le Jeudi 09 novembre 2023

Participation de deux ATL2 à DYNAMIC MARINER 23

Participation de deux ATL2 à DYNAMIC MARINER 23

© Marine nationale

Deux équipages des flottilles 21F et 23F accompagnés de leur équipe technique ont participé du 23 octobre au 6 novembre 2023 à l’exercice OTAN de lutte anti sous-marine DYNAMIC MARINER 23.

Cet exercice s’inscrit dans le cycle de préparation de la NATO Response Force (NRF), force multinationale interarmées de l’OTAN, et a pour but de certifier la capacité de l’Italie à en exercer le commandement de sa composante maritime (maritime component command – MCC) en vue d’une prise d’alerte en 2024.

Regroupant des moyens des marines américaine, espagnole, française, italienne et portugaise, ce rendez-vous avait pour but de renforcer les capacités de coordination et de développer l’interopérabilité des partenaires OTAN dans un scénario mêlant tous les domaines de lutte.

Déployés sur la base aéronavale de Sigonella, les deux Atlantique 2 et leur équipage respectif ont dans un premier temps participé à plusieurs exercices de type CASEX (lutte anti sous-marine simple) avant de procéder à une montée en puissance de l’exercice au cours d’une semaine de LIVEX impliquant une force à la mer, un ou plusieurs sous-marins, des avions de patrouille maritime ainsi que des hélicoptères.

La qualité de cet entraînement et la concentration de tels moyens sont des opportunités rares. Grâce à une excellente disponibilité technique des deux avions déployés, les équipages en formation ont pu profiter de cet exercice pour parfaire leur entraînement dans un environnement tactique complexe, engageant et proche des opérations de pistage réelles.

Source : Marine nationale


Participation de la Flottille 4F au NATO TIGER MEET 2023

publié le Jeudi 12 octobre 2023

Participation de la Flottille 4F au NATO TIGER MEET 2023

Participation de la Flottille 4F au NATO TIGER MEET 2023

© Marine nationale

Du 1er au 13 octobre 2023, la base aérienne de Gioia del Colle en Italie accueille l’exercice NATO TIGER MEET 2023. L’occasion pour la flottille de commandement et de contrôle aéroporté de l’aéronautique navale, la 4F, d’apporter son support à l’ensemble des participants.

Les journées sont rythmées par deux phases tactiques appelées COMAO (Composite Air Operations) réunissant plus de 60 avions s’affrontant dans l’espace aérien Italien. Le trafic civil a été volontairement mis en « pause ». Parmi les unités C2 déployées pour l’occasion l’E2C Hawkeye à la chance d’être sur la base mère, devenant ainsi acteur de la préparation des vols et MC (mission commander) pour certaines missions « RED AIR ».

Cet exercice, intense de par la diversité des missions, la complexité des vols et le nombre impressionnant de participants, a permis à l’ensemble du personnel déployé de la flottille de se préparer aux missions futures du GAN mais aussi de renforcer les liens avec les escadrons de l’armée de l’Air et de l’Espace, de l’aviation légère de l’armée de Terre et des nations participantes.

Créée à l’initiative du ministre de la défense française Pierre Messmer en 1960, la NATO Tiger Association rassemble depuis plus de 60 ans des escadrons des armées de l’organisation et des partenaires alliés. Organisé chaque année par une unité TIGER l’exercice NTM a pour but de favoriser le partage d’expérience, d’améliorer l’interopérabilité et de renforcer la solidarité et l’esprit d’équipe.

 

Source : Marine nationale


L’aéronautique navale participe à la posture permanente de la sureté aérienne (PPS-A)

publié le Jeudi 28 Septembre 2023

L’aéronautique navale participe à la posture permanente de la sureté aérienne (PPS-A)

L’aéronautique navale participe à la posture permanente de la sureté aérienne (PPS-A)

© Marine nationale

Deux Rafale Marine de la Flottille 11F de la base d’aéronautique navale de Landivisiau ont participé à la posture permanente de la sureté aérienne depuis Evreux pour la façade ouest du territoire du jeudi 7 septembre au 21 septembre 2023.

La défense aérienne du territoire est une mission permanente, dévolue à l'armée de l'Air et de l’Espace et confiée au commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes. La Marine nationale, avec ses Rafale Marine, participe chaque année à ce dispositif de sûreté aérienne destinée à faire respecter la souveraineté nationale dans l'espace aérien français et assurer la défense du territoire contre toute menace aérienne. Cette permanence opérationnelle s’opère au travers de trois missions : détecter, identifier et intervenir.

Le 14 septembre au soir, à l’occasion du match de rugby opposant la France et l’Uruguay, un E-2C Hawkeye de la Flottille 4F avait assuré la surveillance de l’espace aérien autour du stade Pierre Mauroy à Lille dans le cadre du dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) couvrant les évènements de la coupe du monde de rugby 2023.

Placé sous le commandement tactique de la haute autorité de défense aérienne (HADA) et sous contrôle du CNOA (le centre national des opérations aériennes) l’E-2C a été employé comme moyen de détection et de contrôle aéroporté dans le nord de la France. La mission était de garantir l’imperméabilité de la zone interdite temporaire créée pour l’occasion, reporter tout contact inconnu à proximité et être paré à contrôler les moyens hélicoptères de la posture permanente de sureté aérienne (PPS-A).

Source : Marine nationale


Remise de fourragères à la Flottille 4F

publié le Mercredi 20 Septembre 2023

Remise de fourragères à la Flottille 4F

Remise de fourragères à la Flottille 4F

© Marine nationale

Le 7 septembre 2023, la Flottille 4F n’a pas dérogé à la coutume qui est d’accueillir les nouveaux embarquant en leur remettant les trois fourragères de l’unité.

Témoins de l’engagement et du sacrifice de nos anciens ces trois distinctions nous rappellent que la 4F est la digne héritière de l’aviation d’escadre créée en 1918. La fourragère verte rayée de rouge avec olive symbolise la Croix de guerre 1939-1945, saluant l’engagement de la flottille pendant la campagne de France et particulièrement à Berk sur mer, ville marraine de la flottille.

La fourragère bleue rayée de rouge symbolise la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures avec palme, distinguant la flottille pour les opérations en Indochine de 1947 à 1948 depuis les porte-avions Dixmude et Arromanches.

Enfin la fourragère rouge et blanche récompense la flottille pour ses deux Croix de la valeur militaire avec palme, la première pour son engagement en Afghanistan pendant près de dix ans et la seconde pour l’endurance et l’efficacité des 10 mois d’embarquement quasi-continu sur les théâtres afghans et libyens en 2011.


Plus récemment encore la flottille s’est vu décerner une troisième Croix de la valeur militaire pour l’ensemble des missions effectuées en Irak et au Levant.

« Soyez fiers de porter ces fourragères, symbole de votre appartenance à cette belle flottille, c’est votre droit. Soyez-en dignes par votre comportement et votre travail, c’est votre devoir. »

Source : Marine nationale


Le Dauphin de la 35F engagé pour des évacuations médicales

publié le Lundi 21 août 2023

Le Dauphin de la 35F engagé pour des évacuations médicales

Le Dauphin de la 35F engagé pour des évacuations médicales

© Marine nationale

12 août 2023, 02 heures 30 du matin.L’opérateur de quart du Joint Rescue Coordination Center (JRCC) demande l’engagement du Dauphin du détachement 35F/Tahiti pour secourir un pêcheur victime de douleurs thoraciques. Le bateau se trouve dans le sud-est de Tahiti à une soixantaine de nautiques.

L’équipe d’alerte prévenue, la machine est préparée et une fois embarqués un médecin et un infirmier du SMUR de Polynésie française, l’hélicoptère rallie la position du bâtiment. Dans la faible lumière d’un croissant de lune, malgré une mer forte entrainant d’amples mouvements du thonier et une plage arrière laissant très peu de place pour la dépose du plongeur, la stabilisation et l’évacuation du patient en civière sont rapidement effectuées.

Le même jour, 16 heures 25. Un homme est victime d’un choc septique qui nécessite l’assistance du Dauphin pour une évacuation médicale vers Tahiti. Cette fois pas de treuillage compliqué dans la houle mais 435 nautiques (plus de 800 km) à parcourir jusqu’à l’île de Takume dans l’est des Tuamotu. Si cette île dispose d’une piste de 950 mètres permettant théoriquement le posé d’un avion, son absence de balisage impose pour les opérations de nuit l’emploi du Dauphin, seul moyen étatique disposant de la capacité de vol sous jumelles de vision nocturne (JVN).

Pendant que l’équipe technique prépare à nouveau l’appareil et procède à un ravitaillement au maximum de la capacité des réservoirs, un dialogue s’engage avec le centre opérationnel de Tahiti (COT) afin de s’assurer des possibilités de ravitaillement sur l’île de Fakarava et de Raroia.

Après plus de trois heures et demi de vol et un ravitaillement à Fakarava, l’équipe médicale du SMUR de Polynésie française est déposé à Takume. Pendant la prise en charge du patient l’hélicoptère part se ravitailler sur l’île voisine de Raroia qui dispose de fûts de carburant en réserve avant de revenir se mettre en attente à Takume.

Une fois le patient embarqué en civière dans le Dauphin, il faudra à nouveau plus de trois heures et demi et un dernier ravitaillement à Fakarava pour rejoindre la zone de poser de l’hôpital de Tahiti. Au total plus de 900 nautiques ont été parcourus dans la nuit en un peu plus de 7 heures de vol.

Le détachement 35F/Tahiti est armé par 22 marins rattachés à la flottille 35F. Ils mettent en œuvre deux Dauphins N3+ et assurent toute l’année une alerte pour de missions de sauvetage en mer ou à terre, de lutte contre les feux de forêt et de soutien inter-administrations. Basé à Arue sur l’île de Tahiti, le JRCC dirige toutes les opérations de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes dans sa zone de compétence située dans le Pacifique sud et couvrant plus de 12,5 millions de km2.

Source : Marine nationale


Le Dauphin de la 35F engagé pour des évacuations médicales

publié le Lundi 21 août 2023

Le Dauphin de la 35F engagé pour des évacuations médicales

Le Dauphin de la 35F engagé pour des évacuations médicales

© Marine nationale

12 août 2023, 02 heures 30 du matin.L’opérateur de quart du Joint Rescue Coordination Center (JRCC) demande l’engagement du Dauphin du détachement 35F/Tahiti pour secourir un pêcheur victime de douleurs thoraciques. Le bateau se trouve dans le sud-est de Tahiti à une soixantaine de nautiques.

L’équipe d’alerte prévenue, la machine est préparée et une fois embarqués un médecin et un infirmier du SMUR de Polynésie française, l’hélicoptère rallie la position du bâtiment. Dans la faible lumière d’un croissant de lune, malgré une mer forte entrainant d’amples mouvements du thonier et une plage arrière laissant très peu de place pour la dépose du plongeur, la stabilisation et l’évacuation du patient en civière sont rapidement effectuées.

Le même jour, 16 heures 25. Un homme est victime d’un choc septique qui nécessite l’assistance du Dauphin pour une évacuation médicale vers Tahiti. Cette fois pas de treuillage compliqué dans la houle mais 435 nautiques (plus de 800 km) à parcourir jusqu’à l’île de Takume dans l’est des Tuamotu. Si cette île dispose d’une piste de 950 mètres permettant théoriquement le posé d’un avion, son absence de balisage impose pour les opérations de nuit l’emploi du Dauphin, seul moyen étatique disposant de la capacité de vol sous jumelles de vision nocturne (JVN).

Pendant que l’équipe technique prépare à nouveau l’appareil et procède à un ravitaillement au maximum de la capacité des réservoirs, un dialogue s’engage avec le centre opérationnel de Tahiti (COT) afin de s’assurer des possibilités de ravitaillement sur l’île de Fakarava et de Raroia.

Après plus de trois heures et demi de vol et un ravitaillement à Fakarava, l’équipe médicale du SMUR de Polynésie française est déposé à Takume. Pendant la prise en charge du patient l’hélicoptère part se ravitailler sur l’île voisine de Raroia qui dispose de fûts de carburant en réserve avant de revenir se mettre en attente à Takume.

Une fois le patient embarqué en civière dans le Dauphin, il faudra à nouveau plus de trois heures et demi et un dernier ravitaillement à Fakarava pour rejoindre la zone de poser de l’hôpital de Tahiti. Au total plus de 900 nautiques ont été parcourus dans la nuit en un peu plus de 7 heures de vol.

Le détachement 35F/Tahiti est armé par 22 marins rattachés à la flottille 35F. Ils mettent en œuvre deux Dauphins N3+ et assurent toute l’année une alerte pour de missions de sauvetage en mer ou à terre, de lutte contre les feux de forêt et de soutien inter-administrations. Basé à Arue sur l’île de Tahiti, le JRCC dirige toutes les opérations de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes dans sa zone de compétence située dans le Pacifique sud et couvrant plus de 12,5 millions de km2.

Source : Marine nationale


Prises de commandement semaine 31

publié le Mercredi 02 août 2023

Prises de commandement semaine 31

Prises de commandement semaine 31

© Marine nationale

Cette semaine 6 bâtiments, 1 flottille et 1 unité ont changé de commandant

21 juillet - Flottille 25F

Le 21 juillet, au groupement aéronautique militaire de Faa’a, le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Peter Perus comme nouveau commandant de la Flottille 25F. Il succède ainsi au capitaine de corvette François-Xavier Lucereau.

La Flottille 25F met en œuvre 5 avions Falcon 200 Gardian entre sa base principale de Tahiti et son détachement de Nouvelle-Calédonie. Toute l’année, ses équipages assurent les missions d’action de l’Etat en mer à travers l’océan Pacifique. Sur chaque théâtre, 24h/24, un équipage est d’alerte « recherche et sauvetage ».

Affecté en Polynésie française en tant que commandant en second de la Flottille 25F, le CC Lucereau en prend le commandement en 2021. Sa flottille étant marquée par la culture de l’alerte, c’est ainsi que le jour même de sa prise de commandement, la 25F est engagée sur une opération de sauvetage au profit de l’équipage d’un navire de pêche échoué sur l’atoll d’Anuanurunga.

Ses deux années de commandement ont notamment été marquées par :

- le déploiement annuel d’un équipage et de son aéronef sur une base aérienne américaine au Japon au profit de la mission ECC/AETO, visant à faire appliquer les sanctions décidées par les Nations Unies envers la Corée du Nord dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire ;

- les opérations de surveillance maritime majeures de navires militaires étrangers transitant aux abords ou dans les ZEE polynésiennes et calédoniennes ;

- le changement du titulaire du contrat de maintenance du Falcon 200 Gardian ;

- les travaux préparatoires à l’accueil du Falcon 50M, successeur du Gardian.

Particulièrement engagée au profit des populations, ses équipages ont effectué une cinquantaine d’évacuations sanitaires (dont certaines pour des infections COVID) dans l’ensemble des archipels polynésiens mais également à Wallis & Futuna, au Vanuatu et en Australie.

La 25F a également participé aux missions d’aides internationales lors des catastrophes naturelles au Tonga en janvier 2022 et au Vanuatu en mars 2023, contribuant ainsi à la mise en sécurité et au secours des habitants.

Résolu à faire respecter le droit maritime et la souveraineté des espaces maritimes français, le CC Lucereau a coordonné ses équipages lors des actions de surveillance des pêches dans les zones économiques exclusives françaises mais également en coopération avec d’autres nations du Pacifique sous l’égide de la Forum Fisheries Agency.

Après plus de 21 années de service, le capitaine de corvette François-Xavier Lucereau quitte l’institution à l’issue de son commandement. Il totalise près de 6100 heures de vol (dont plus de 1800 sur Gardian), et 72 missions de guerre.

26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge

Le capitaine de vaisseau Jérôme Hallé, chef d’état-major de la force océanique stratégique à fait reconnaître le capitaine de vaisseau Jean-François Mangin comme commandant du SNLE Le Terrible, équipage rouge.

Cette cérémonie marque le retour du sous-marin dans le cycle opérationnel après une période d’entretien majeur qui a duré plus de deux ans. Cet événement a permis de réunir l’association générale des anciens sous-mariniers (AGASM), une délégation du RICM, régiment jumelé, ainsi que des représentants du Loir et Cher (département parrain).

26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré

Le capitaine de frégate Christophe Detoisien, chef de l’antenne de l’état-major d’ALFAN Brest par intérim, a fait reconnaître le capitaine de frégate Pierre Sithamma comme commandant de l’équipage B du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré. Il succède au capitaine de frégate Clément Hertz.

Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydro-océanographique de 3 300 tonnes mis en service en décembre 2003, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers (mesure de la force des courants et des marées, de la profondeur des océans pour la réalisation de cartes marines).

Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

D’une longueur de 80 mètres pour une largeur de 15 mètres, le bâtiment est armé par un équipage de 29 marins divisés en deux équipages se relayant tous les quatre mois.

Le Beautemps-Beaupré a mis en place en 2020 et 2021 deux nouveaux parrainages de classes de défense et de sécurité globales (CDSG) : le premier avec le collège Paul Landowski de Boulogne-Billancourt, dans le cadre des liens étroits qui unissent le bâtiment et sa ville marraine et le second avec le collège Georges Cabanis de Brive-la-Gaillarde, en parallèle du parrainage de la préparation militaire Marine (PMM) de cette ville.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain

Le général de brigade Laurent Cluzel, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (COMSUP FAZSOI), a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Stanislas Barbraud, commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain. Il succède au capitaine de corvette (CC) Grégoire Lainé.

Au cours des 24 mois de commandement du CC Lainé, les 24 marins du Champlain ont été déployés à six reprises. Ils ont ainsi conduit deux missions de ravitaillement des îles Eparses au profit des détachements de souveraineté basés sur place. Ils ont mené quatre opérations de surveillance de la zone sud océan Indien. Le Champlain a ainsi assuré le soutien des missions scientifiques sur l’atoll d’Aldabra (Seychelles), et sur le banc du Jaguar à Bassas da India et des patrouilles de police des pêches dans les différentes zones économiques exclusives (ZEE) françaises. Le BSAOM a poursuivi son déploiement en participant à un exercice interalliés CATEAU NOIR aux Seychelles et PHOENIX à Maurice de lutte contre les trafics illicites. En 2023, plusieurs officiers-élèves de la mission JEANNE D’ARC 2023 ont embarqué pour leur formation maritime. Une patrouille NARCOPS réalisée par les 24 marins de l’équipage A du Champlain a permis la saisie de 1 069kg d’héroïne sur un boutre sans pavillon.

Admis au service actif en 2017, le BSAOM Champlain est un bâtiment de soutien multi-missions basé à l’île de La Réunion et opérant dans la zone sud de l’océan Indien. Capable de répondre à une grande partie des besoins militaires et interministériels de la zone, il opère tout type de missions : ravitaillement logistique des bases militaires et scientifiques des îles Eparses, soutien aux territoires, lutte contre l’immigration clandestine, lutte contre le narcotrafic et la pêche illégale, anti-pollution, ou encore coopération avec les organismes de conservation de la biodiversité. Long de 65m, il est armé par deux équipages de 24 marins qui se succèdent tous les 4 mois. Troisième bâtiment de la classe « D’Entrecasteaux », il porte le nom du navigateur, explorateur et géographe français Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec.

26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville

Le contre-amiral Éric Aymard, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Julien Durbise comme nouveau commandant du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville. Il succède au capitaine de corvette Paquet.

Le commandement du CC Paquet a été marqué par un large spectre d’activités opérationnelles :  opération « RESILIENCE » avec le transport d’oxygène liquide depuis la Guyane à destination de la Martinique lors de l’épidémie de la COVID en 2021, exercices majeur dans la Caraïbe (DUNAS 2022 et 2023 et CARAIBES 2022). Il a également œuvré au lien Armée-jeunesse auprès des cadets de la défense. Le Dumont d’Urville, a parcouru plus de 27 500 nautiques, patrouillant entre La République Dominicaine, les Bahamas, les Etats-Unis, la Colombie, le Costa-Rica et le Mexique, valorisant l’action de la France auprès de ses partenaires, tout en saisissant 450 kg de cocaïne remis à la justice.

27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)

Le contre-amiral Guillaume Merveilleux du Vignaux, commandant le Pôle Écoles Méditerranée (PEM), a fait reconnaître le capitaine de frégate Charles Lorieux comme nouveau commandant de l’École de Maistrance à Saint-Mandrier.

Après sa formation à l’École navale, le capitaine de frégate Lorieux a servi 14 années sur bâtiments de combat, principalement sur frégates anti sous-marines, en lien avec sa spécialité. Après cette séquence opérationnelle dans des responsabilités de conduite et de commandement, il a nourri sa passion pour la navigation au travers de fonctions d’expertise : professeur de navigation à l’École navale, puis référent de ce domaine pour la Force d’action navale. En parallèle, il a publié un Traité de Navigation aux éditions Fleurus-Vagnon. Montrant un intérêt croissant pour les ressources humaines, il s’y consacre à partir de 2017, exerçant des responsabilités de gestion, de cursus puis de formation en prenant la direction de l’antenne à Saint-Mandrier de l’École de maistrance qui devient l’École de maistrance à Saint-Mandrier, dont il assure désormais le commandement.

L’antenne de l’École de Maistrance de Saint-Mandrier implantée sur le site du PEM depuis 2019, qui dépendait jusqu’à présent de sa maison mère à Brest, devient au 1er août 2023, l’Ecole de maistrance à Saint-Mandrier, 5ème école du PEM. Elle conservera un lien de coordination étroit avec l’Ecole de maistrance à Brest pour assurer avec elle la formation initiale des officiers mariniers destinés à servir à bord des bâtiments de combat de la Marine nationale

1er août – Frégate multi-missions Provence

Le capitaine de vaisseau (CV) Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Lionel Siegfried comme commandant de l'équipage B de la frégate multi-missions (FREMM) Provence. Il succède au CV Michaël Vaxelaire.

Au cours des deux années de commandement du CV Vaxelaire, les 109 marins de l’équipage B de la FREMM Provence ont participé à plusieurs missions et exercices.  Créé en 2021 avec le passage de la Provence en double équipage, l’équipage B est formé pendant six mois au sein du groupe de transformation et de renfort (GTR) de Toulon. Après une première relève d’équipage en mars 2022, la Provence B suit un stage de mise en condition opérationnelle et obtient sa qualification opérationnelle. Sa première mission en Méditerranée orientale l’emmène à être intégrée au sein du Standing NATO Maritime Group 2 (SNMG 2) à l’été 2022. De novembre 2022 à mai 2023, la FREMM participe à la mission ANTARÈS au sein du groupe aéronaval et aux côtés du porte-avions Charles de Gaulle. Ce déploiement se termine avec sa participation à l’exercice majeur interarmées et interalliés ORION.

Admise au service actif en 2016, la FREMM Provence est un bâtiment polyvalent offrant des capacités opérationnelles majeures. Elle bénéficie des dernières innovations technologiques et peut mettre en œuvre le missile de croisière naval (MdCN), outil stratégique décisif permettant un tir longue portée de précision de la mer vers la terre. Optimisées pour la lutte anti sous-marine, les FREMM peuvent agir dans tous les domaines de lutte contre des objectifs à terre ou contre des menaces asymétriques, mais aussi mener un combat de haute intensité en haute mer ou dans la zone littorale. Basée à Toulon, elle est armée par un équipage de 109 marins, sa ville marraine Aix-en-Provence (13).

2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Le capitaine de vaisseau Nicolas Geffard, chef du centre expert de la Force d’action navale, représentant l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Hervé Nielly comme nouveau commandant de la frégate type La Fayette (FLF) Aconit. Il succède au capitaine de frégate CF Jean-Bertrand Guyon.

Au cours des 18 mois de commandement du CF Guyon, les 148 marins de la FLF Aconit ont participé à des missions de protection des approches maritimes en Méditerranée et de tenue d’alerte dans le contexte du conflit en Ukraine. Un arrêt technique intermédiaire conduit en 2022 a permis de redonner au bâtiment le potentiel nécessaire à un déploiement opérationnel en océan Indien. L’Aconit, à cette occasion, a été intégrée à plusieurs opérations et forces internationales dont l’opération AGENOR, assurant la sécurité du commerce maritime dans le détroit d’Ormuz et le golfe Arabo-persique. Le bâtiment est entré au bassin en 2023 pour entamer son programme de rénovation - mise à niveau (RMV), qui le dotera d’un nouveau système de combat et d’un sonar de coque. Par ailleurs, l’année 2023 a vu la commémoration des 80 ans du fait d’armes de la corvette des forces navales françaises libres (FNFL) Aconit. Ce fait d’armes remarquable octroie aux marins le port des fourragères de l’ordre de la Libération et de la croix de guerre 39-45.

Admise au service actif en 1999, la FLF Aconit est une des cinq frégates type La Fayette de la Force d’action navale. Bâtiment de combat polyvalent embarquant plus de 150 marins, l’Aconit peut réaliser des missions de surveillance maritime, de renseignement, de mise en œuvre de forces spéciales ou encore d’intégration à une Task Force en zone de crise. Il est conçu pour accueillir à son bord un hélicoptère et son détachement.  Basé à Toulon, l’Aconit mesure 126 mètres de long pour une largeur de 15 mètres et un déplacement de 3800 tonnes. Sa ville marraine est Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

21 juillet - Flottille 25F
26 juillet – SNLE Le Terrible équipage rouge
26 juillet – Bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain
26 juillet – Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville
27 juillet - École de Maistrance (Saint-Mandrier)
1er août – Frégate multi-missions Provence
2 août – Frégate type La Fayette Aconit

Source : Marine nationale

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