Intervention de l’hélicoptère Dauphin de la 35F à Bora Bora

publié le Lundi 24 avril 2023

Intervention de l’hélicoptère Dauphin de la 35F à Bora Bora

Intervention de l’hélicoptère Dauphin de la 35F à Bora Bora

© Marine nationale

Engagé sur la demande de la Direction de Protection Civile de Papeete, l’hélicoptère Dauphin du détachement 35F a procédé au sauvetage d’une randonneuse en difficulté le lundi 17 avril 2023 dans le relief de Bora Bora.

Coincée dans la grotte du Mont Otemanu, en incapacité de redescendre la voie vertigineuse devant la reconduire vers le littoral, cette dernière a tout d’abord été rejointe par une équipe de pompiers qui a confirmé la nécessité de l’intervention de l’hélicoptère. Déclenché un peu avant 15h00, le Dauphin embarquant un personnel du Groupe d’Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) arrive sur zone après une heure de transit. À 16h10, le plongeur-sauveteur du détachement 35F suivi du secouriste du GRIMP sont hélitreuillés en aval de la randonneuse, les conditions d’aérologie et la configuration verticale de la paroi ne permettant pas une dépose plus proche. Ils franchissent les 200 derniers mètres de voie, encordés, avec le matériel d’intervention.

Afin de préserver son autonomie pour la phase de récupération, le Dauphin vient ensuite se poser sur le stade de Bora-Bora le temps de la progression des secouristes et de la prise en charge de la victime. 45 min plus tard, cette dernière est prête pour l’extraction, mais entretemps, les conditions météorologiques se sont sensiblement dégradées sur zone et les nuages viennent partiellement s’accrocher au relief. L’hélicoptère parvient toutefois à s’y frayer un chemin et maintient le visuel des rochers jusqu’au point de treuillage malgré les réductions de visibilité et les averses qui s’enchainent. L’aérologie elle aussi s’est bien dégradée. Elle vient restreindre drastiquement les performances de l’hélicoptère qui effectue ensuite toute la phase de récupération à plus de 95% de sa puissance disponible, rendant les conditions de vols stationnaire très délicates. Pour cette raison, il n’est pas en mesure d’extraire l’ensemble du personnel et du matériel en une seule fois, comme envisagé initialement. Quatre rotations successives entre la grotte et le stade sont alors nécessaires pour ramener tout le monde en zone sécurisée. À chaque nouvelle présentation sur le point d’extraction, le défi est là et exige de l’équipage une adaptation et une lutte constante contre les éléments afin de garantir la stabilité nécessaire au treuillage.

Peu avant 18h00, l’opération se termine. La victime ainsi que son accompagnatrice restée à ses côtés tout au long de sa mésaventure, sont prises en charge par les pompiers de Bora-Bora. L’équipage du Dauphin fait alors route sur Tahiti après 50 minutes d’opération de treuillage qui auront exigé une concentration de tous les instants ainsi que la mobilisation de toutes ses ressources en concentration, dextérité et coordination.  

Intervention de l’hélicoptère Dauphin de la 35F à Bora Bora

 

Source : Marine nationale


Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

publié le Mercredi 08 février 2023

 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

© Marine nationale

Le 31 janvier 2023, les Forces Armées en Polynésie Française (FAPF) ont réalisé une évacuation sanitaire sur l’île de Rapa, évacuation sanitaire pour laquelle une combinaison de ses moyens aériens a été nécessaire.

Réquisitionné par le Haut-Commissariat de la République, les FAPF ont évacué sur l’île de Rapa une femme enceinte pour laquelle les médecins craignaient de sérieuses complications. Située dans l’archipel des Australes, Rapa se trouve à plus de 1200 km de Tahiti et ne dispose pas de piste d’atterrissage. Les Forces Armées en Polynésie Française ont d’abord envoyé un hélicoptère Dauphin. Après avoir décollé un peu avant 11h00, il lui faudra six heures pour arriver à Rapa, un ravitaillement en carburant du Dauphin sur l’île de Raivavae ayant ponctué le vol.

Après plus de 2h de soins et de conditionnement de la patiente, le Dauphin a pu redécoller. Toutefois, vers 22h00, après 11h de mission dont 7 en vol, l’équipage a dû se poser de nouveau à Raivavae où il devra rester sur place pour se reposer jusqu’au lendemain. Mais sur l’aéroport, un Falcon 200 Gardian, arrivé une trentaine de minutes plus tôt, attendait pour prendre le relais. Après le transfert de la patiente à bord de l’aéronef, celui-ci a décollé pour rejoindre directement Tahiti où il arrivera vers 23h30. Une ambulance a pris alors la suite afin d’acheminer la patiente jusqu’au centre hospitalier de Polynésie française.

La mise en place de moyens combinés peut s’avérer essentielle compte tenu de la complexité et de l’étendue de la Polynésie française. De nombreuses îles habitées, à l’image de Rapa, ne disposent pas d’infrastructures pouvant accueillir un avion. Le transit des patients par les moyens aériens conjoints est donc nécessaire à la protection de la population dans une zone d’action comparable à la surface de l’Europe.

Les armées sont entièrement dédiées à la protection du territoire et de la population française, en tout temps et en tout lieu, en métropole comme en outre-mer.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française
 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

Source : Marine nationale


Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

publié le Mercredi 08 février 2023

 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

© Marine nationale

Le 31 janvier 2023, les Forces Armées en Polynésie Française (FAPF) ont réalisé une évacuation sanitaire sur l’île de Rapa, évacuation sanitaire pour laquelle une combinaison de ses moyens aériens a été nécessaire.

Réquisitionné par le Haut-Commissariat de la République, les FAPF ont évacué sur l’île de Rapa une femme enceinte pour laquelle les médecins craignaient de sérieuses complications. Située dans l’archipel des Australes, Rapa se trouve à plus de 1200 km de Tahiti et ne dispose pas de piste d’atterrissage. Les Forces Armées en Polynésie Française ont d’abord envoyé un hélicoptère Dauphin. Après avoir décollé un peu avant 11h00, il lui faudra six heures pour arriver à Rapa, un ravitaillement en carburant du Dauphin sur l’île de Raivavae ayant ponctué le vol.

Après plus de 2h de soins et de conditionnement de la patiente, le Dauphin a pu redécoller. Toutefois, vers 22h00, après 11h de mission dont 7 en vol, l’équipage a dû se poser de nouveau à Raivavae où il devra rester sur place pour se reposer jusqu’au lendemain. Mais sur l’aéroport, un Falcon 200 Gardian, arrivé une trentaine de minutes plus tôt, attendait pour prendre le relais. Après le transfert de la patiente à bord de l’aéronef, celui-ci a décollé pour rejoindre directement Tahiti où il arrivera vers 23h30. Une ambulance a pris alors la suite afin d’acheminer la patiente jusqu’au centre hospitalier de Polynésie française.

La mise en place de moyens combinés peut s’avérer essentielle compte tenu de la complexité et de l’étendue de la Polynésie française. De nombreuses îles habitées, à l’image de Rapa, ne disposent pas d’infrastructures pouvant accueillir un avion. Le transit des patients par les moyens aériens conjoints est donc nécessaire à la protection de la population dans une zone d’action comparable à la surface de l’Europe.

Les armées sont entièrement dédiées à la protection du territoire et de la population française, en tout temps et en tout lieu, en métropole comme en outre-mer.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française
 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

Source : Marine nationale


Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

publié le Mercredi 08 février 2023

 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

© Marine nationale

Le 31 janvier 2023, les Forces Armées en Polynésie Française (FAPF) ont réalisé une évacuation sanitaire sur l’île de Rapa, évacuation sanitaire pour laquelle une combinaison de ses moyens aériens a été nécessaire.

Réquisitionné par le Haut-Commissariat de la République, les FAPF ont évacué sur l’île de Rapa une femme enceinte pour laquelle les médecins craignaient de sérieuses complications. Située dans l’archipel des Australes, Rapa se trouve à plus de 1200 km de Tahiti et ne dispose pas de piste d’atterrissage. Les Forces Armées en Polynésie Française ont d’abord envoyé un hélicoptère Dauphin. Après avoir décollé un peu avant 11h00, il lui faudra six heures pour arriver à Rapa, un ravitaillement en carburant du Dauphin sur l’île de Raivavae ayant ponctué le vol.

Après plus de 2h de soins et de conditionnement de la patiente, le Dauphin a pu redécoller. Toutefois, vers 22h00, après 11h de mission dont 7 en vol, l’équipage a dû se poser de nouveau à Raivavae où il devra rester sur place pour se reposer jusqu’au lendemain. Mais sur l’aéroport, un Falcon 200 Gardian, arrivé une trentaine de minutes plus tôt, attendait pour prendre le relais. Après le transfert de la patiente à bord de l’aéronef, celui-ci a décollé pour rejoindre directement Tahiti où il arrivera vers 23h30. Une ambulance a pris alors la suite afin d’acheminer la patiente jusqu’au centre hospitalier de Polynésie française.

La mise en place de moyens combinés peut s’avérer essentielle compte tenu de la complexité et de l’étendue de la Polynésie française. De nombreuses îles habitées, à l’image de Rapa, ne disposent pas d’infrastructures pouvant accueillir un avion. Le transit des patients par les moyens aériens conjoints est donc nécessaire à la protection de la population dans une zone d’action comparable à la surface de l’Europe.

Les armées sont entièrement dédiées à la protection du territoire et de la population française, en tout temps et en tout lieu, en métropole comme en outre-mer.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française
 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

Source : Marine nationale


Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

publié le Mercredi 08 février 2023

 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

© Marine nationale

Le 31 janvier 2023, les Forces Armées en Polynésie Française (FAPF) ont réalisé une évacuation sanitaire sur l’île de Rapa, évacuation sanitaire pour laquelle une combinaison de ses moyens aériens a été nécessaire.

Réquisitionné par le Haut-Commissariat de la République, les FAPF ont évacué sur l’île de Rapa une femme enceinte pour laquelle les médecins craignaient de sérieuses complications. Située dans l’archipel des Australes, Rapa se trouve à plus de 1200 km de Tahiti et ne dispose pas de piste d’atterrissage. Les Forces Armées en Polynésie Française ont d’abord envoyé un hélicoptère Dauphin. Après avoir décollé un peu avant 11h00, il lui faudra six heures pour arriver à Rapa, un ravitaillement en carburant du Dauphin sur l’île de Raivavae ayant ponctué le vol.

Après plus de 2h de soins et de conditionnement de la patiente, le Dauphin a pu redécoller. Toutefois, vers 22h00, après 11h de mission dont 7 en vol, l’équipage a dû se poser de nouveau à Raivavae où il devra rester sur place pour se reposer jusqu’au lendemain. Mais sur l’aéroport, un Falcon 200 Gardian, arrivé une trentaine de minutes plus tôt, attendait pour prendre le relais. Après le transfert de la patiente à bord de l’aéronef, celui-ci a décollé pour rejoindre directement Tahiti où il arrivera vers 23h30. Une ambulance a pris alors la suite afin d’acheminer la patiente jusqu’au centre hospitalier de Polynésie française.

La mise en place de moyens combinés peut s’avérer essentielle compte tenu de la complexité et de l’étendue de la Polynésie française. De nombreuses îles habitées, à l’image de Rapa, ne disposent pas d’infrastructures pouvant accueillir un avion. Le transit des patients par les moyens aériens conjoints est donc nécessaire à la protection de la population dans une zone d’action comparable à la surface de l’Europe.

Les armées sont entièrement dédiées à la protection du territoire et de la population française, en tout temps et en tout lieu, en métropole comme en outre-mer.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française
 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

Source : Marine nationale


FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

publié le Vendredi 03 février 2023

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

© EMA

Le 30 janvier, profitant du passage en escale à Tahiti du patrouilleur des garde-côtes américains Coast Guard Cutter  (CGC) William Hart, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont réalisé un exercice de recherche et de sauvetage en mer, mobilisant plusieurs de ses aéronefs.

Cette opération complexe a fait appel à des savoir-faire spécifiques. En effet, l’exercice a été coordonné par le Joint Rescue Coordination Center (JRCC) de Tahiti.

Le scénario réaliste a débuté par la perte simulée de contact radio et radar avec un avion de tourisme biplace, l’aéronef ne répondant plus à la tour de contrôle de Faa’a et perdant de l’altitude. Par conséquent, le JRCC de Tahiti a diffusé un relai de détresse, reçu par le CGC William Hart. Le bâtiment américain avait appareillé de Papeete et s’est donc orienté vers la zone de recherche qui lui a été indiquée. En parallèle, le Service d’État de l’aviation civile (SEAC) a dépêché un détachement de liaison au JRCC pour affiner la zone de recherche.

Un Falcon 200 Gardian des FAPF est alors engagé pour localiser et renforcer les moyens de recherche dans la zone de l’accident, afin de retrouver les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’aéronef en détresse. Le CGC William Hart et l’avion français sont rentrés en contact pour coordonner leur recherche. La réactivité de la chaine de secours a permis de retrouver l’une des deux victimes simulées, qui sera ramenée à bord du bâtiment américain afin de lui prodiguer les premiers soins. Une fois son état stabilisé, un hélicoptère Dauphin des FAPF a été engagé pour hélitreuiller le survivant et l’évacuer au centre hospitalier de Tahiti pour une prise en charge complète.

Cet exercice de secours maritime mené avec des moyens aéromaritimes internationaux a permis de confirmer l’excellente coordination interservices entre le JRCC de Tahiti, les FAPF et le SEAC. Il démontre également la capacité des forces navales américaines et françaises à mener conjointement des opérations de sauvetage. Dans les outre-mer, les armées apportent régulièrement une aide précieuse aux services de secours, grâce à des moyens techniques et opérationnels déployables sous court préavis.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État
FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

Source : Etat-major des armées


FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

publié le Vendredi 03 février 2023

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

© EMA

Le 30 janvier, profitant du passage en escale à Tahiti du patrouilleur des garde-côtes américains Coast Guard Cutter  (CGC) William Hart, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont réalisé un exercice de recherche et de sauvetage en mer, mobilisant plusieurs de ses aéronefs.

Cette opération complexe a fait appel à des savoir-faire spécifiques. En effet, l’exercice a été coordonné par le Joint Rescue Coordination Center (JRCC) de Tahiti.

Le scénario réaliste a débuté par la perte simulée de contact radio et radar avec un avion de tourisme biplace, l’aéronef ne répondant plus à la tour de contrôle de Faa’a et perdant de l’altitude. Par conséquent, le JRCC de Tahiti a diffusé un relai de détresse, reçu par le CGC William Hart. Le bâtiment américain avait appareillé de Papeete et s’est donc orienté vers la zone de recherche qui lui a été indiquée. En parallèle, le Service d’État de l’aviation civile (SEAC) a dépêché un détachement de liaison au JRCC pour affiner la zone de recherche.

Un Falcon 200 Gardian des FAPF est alors engagé pour localiser et renforcer les moyens de recherche dans la zone de l’accident, afin de retrouver les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’aéronef en détresse. Le CGC William Hart et l’avion français sont rentrés en contact pour coordonner leur recherche. La réactivité de la chaine de secours a permis de retrouver l’une des deux victimes simulées, qui sera ramenée à bord du bâtiment américain afin de lui prodiguer les premiers soins. Une fois son état stabilisé, un hélicoptère Dauphin des FAPF a été engagé pour hélitreuiller le survivant et l’évacuer au centre hospitalier de Tahiti pour une prise en charge complète.

Cet exercice de secours maritime mené avec des moyens aéromaritimes internationaux a permis de confirmer l’excellente coordination interservices entre le JRCC de Tahiti, les FAPF et le SEAC. Il démontre également la capacité des forces navales américaines et françaises à mener conjointement des opérations de sauvetage. Dans les outre-mer, les armées apportent régulièrement une aide précieuse aux services de secours, grâce à des moyens techniques et opérationnels déployables sous court préavis.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État
FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

Source : Etat-major des armées


FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

publié le Vendredi 03 février 2023

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

© EMA

Le 30 janvier, profitant du passage en escale à Tahiti du patrouilleur des garde-côtes américains Coast Guard Cutter  (CGC) William Hart, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont réalisé un exercice de recherche et de sauvetage en mer, mobilisant plusieurs de ses aéronefs.

Cette opération complexe a fait appel à des savoir-faire spécifiques. En effet, l’exercice a été coordonné par le Joint Rescue Coordination Center (JRCC) de Tahiti.

Le scénario réaliste a débuté par la perte simulée de contact radio et radar avec un avion de tourisme biplace, l’aéronef ne répondant plus à la tour de contrôle de Faa’a et perdant de l’altitude. Par conséquent, le JRCC de Tahiti a diffusé un relai de détresse, reçu par le CGC William Hart. Le bâtiment américain avait appareillé de Papeete et s’est donc orienté vers la zone de recherche qui lui a été indiquée. En parallèle, le Service d’État de l’aviation civile (SEAC) a dépêché un détachement de liaison au JRCC pour affiner la zone de recherche.

Un Falcon 200 Gardian des FAPF est alors engagé pour localiser et renforcer les moyens de recherche dans la zone de l’accident, afin de retrouver les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’aéronef en détresse. Le CGC William Hart et l’avion français sont rentrés en contact pour coordonner leur recherche. La réactivité de la chaine de secours a permis de retrouver l’une des deux victimes simulées, qui sera ramenée à bord du bâtiment américain afin de lui prodiguer les premiers soins. Une fois son état stabilisé, un hélicoptère Dauphin des FAPF a été engagé pour hélitreuiller le survivant et l’évacuer au centre hospitalier de Tahiti pour une prise en charge complète.

Cet exercice de secours maritime mené avec des moyens aéromaritimes internationaux a permis de confirmer l’excellente coordination interservices entre le JRCC de Tahiti, les FAPF et le SEAC. Il démontre également la capacité des forces navales américaines et françaises à mener conjointement des opérations de sauvetage. Dans les outre-mer, les armées apportent régulièrement une aide précieuse aux services de secours, grâce à des moyens techniques et opérationnels déployables sous court préavis.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État
FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

Source : Etat-major des armées


FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

publié le Vendredi 03 février 2023

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

© EMA

Le 30 janvier, profitant du passage en escale à Tahiti du patrouilleur des garde-côtes américains Coast Guard Cutter  (CGC) William Hart, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont réalisé un exercice de recherche et de sauvetage en mer, mobilisant plusieurs de ses aéronefs.

Cette opération complexe a fait appel à des savoir-faire spécifiques. En effet, l’exercice a été coordonné par le Joint Rescue Coordination Center (JRCC) de Tahiti.

Le scénario réaliste a débuté par la perte simulée de contact radio et radar avec un avion de tourisme biplace, l’aéronef ne répondant plus à la tour de contrôle de Faa’a et perdant de l’altitude. Par conséquent, le JRCC de Tahiti a diffusé un relai de détresse, reçu par le CGC William Hart. Le bâtiment américain avait appareillé de Papeete et s’est donc orienté vers la zone de recherche qui lui a été indiquée. En parallèle, le Service d’État de l’aviation civile (SEAC) a dépêché un détachement de liaison au JRCC pour affiner la zone de recherche.

Un Falcon 200 Gardian des FAPF est alors engagé pour localiser et renforcer les moyens de recherche dans la zone de l’accident, afin de retrouver les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’aéronef en détresse. Le CGC William Hart et l’avion français sont rentrés en contact pour coordonner leur recherche. La réactivité de la chaine de secours a permis de retrouver l’une des deux victimes simulées, qui sera ramenée à bord du bâtiment américain afin de lui prodiguer les premiers soins. Une fois son état stabilisé, un hélicoptère Dauphin des FAPF a été engagé pour hélitreuiller le survivant et l’évacuer au centre hospitalier de Tahiti pour une prise en charge complète.

Cet exercice de secours maritime mené avec des moyens aéromaritimes internationaux a permis de confirmer l’excellente coordination interservices entre le JRCC de Tahiti, les FAPF et le SEAC. Il démontre également la capacité des forces navales américaines et françaises à mener conjointement des opérations de sauvetage. Dans les outre-mer, les armées apportent régulièrement une aide précieuse aux services de secours, grâce à des moyens techniques et opérationnels déployables sous court préavis.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État
FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

Source : Etat-major des armées


FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

publié le Vendredi 03 février 2023

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

© EMA

Le 30 janvier, profitant du passage en escale à Tahiti du patrouilleur des garde-côtes américains Coast Guard Cutter  (CGC) William Hart, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont réalisé un exercice de recherche et de sauvetage en mer, mobilisant plusieurs de ses aéronefs.

Cette opération complexe a fait appel à des savoir-faire spécifiques. En effet, l’exercice a été coordonné par le Joint Rescue Coordination Center (JRCC) de Tahiti.

Le scénario réaliste a débuté par la perte simulée de contact radio et radar avec un avion de tourisme biplace, l’aéronef ne répondant plus à la tour de contrôle de Faa’a et perdant de l’altitude. Par conséquent, le JRCC de Tahiti a diffusé un relai de détresse, reçu par le CGC William Hart. Le bâtiment américain avait appareillé de Papeete et s’est donc orienté vers la zone de recherche qui lui a été indiquée. En parallèle, le Service d’État de l’aviation civile (SEAC) a dépêché un détachement de liaison au JRCC pour affiner la zone de recherche.

Un Falcon 200 Gardian des FAPF est alors engagé pour localiser et renforcer les moyens de recherche dans la zone de l’accident, afin de retrouver les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’aéronef en détresse. Le CGC William Hart et l’avion français sont rentrés en contact pour coordonner leur recherche. La réactivité de la chaine de secours a permis de retrouver l’une des deux victimes simulées, qui sera ramenée à bord du bâtiment américain afin de lui prodiguer les premiers soins. Une fois son état stabilisé, un hélicoptère Dauphin des FAPF a été engagé pour hélitreuiller le survivant et l’évacuer au centre hospitalier de Tahiti pour une prise en charge complète.

Cet exercice de secours maritime mené avec des moyens aéromaritimes internationaux a permis de confirmer l’excellente coordination interservices entre le JRCC de Tahiti, les FAPF et le SEAC. Il démontre également la capacité des forces navales américaines et françaises à mener conjointement des opérations de sauvetage. Dans les outre-mer, les armées apportent régulièrement une aide précieuse aux services de secours, grâce à des moyens techniques et opérationnels déployables sous court préavis.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État
FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

Source : Etat-major des armées

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