Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

publié le Jeudi 09 juin 2022

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

© Marine nationale

Le lundi 6 juin, l’École des fusiliers marins a organisé une cérémonie de tradition à Ouistreham. Cette cérémonie était présidée par M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, en présence de M. Thierry Mosimann, préfet du Calvados, de l’amiral Pierre Vandier chef d’état–major de la marine (CEMM), du contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, de Monsieur Romain Bail, maire de Ouistreham Riva-Bella et de personnalités civiles et militaires.

Chaque année, l’École des fusiliers marins (ECOFUS) et la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), commémorent le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Ce jour-là, 177 Français, membres du 1er bataillon de fusiliers marins commandos (1er BFMC) débarquèrent sur les plages de Normandie en compagnie des commandos britanniques. Ces commandos français servirent sous le commandement du capitaine de corvette Philippe Kieffer. Léon Gautier, dernier survivant français du Débarquement, était présent lors de ce 78ème anniversaire. 

Durant cette cérémonie, la 70ème promotion du cours de quartiers-maîtres de la flotte (QMF) fusiliers a été baptisée du nom du Second Maître GUY, fusilier marin ayant participé aux raids de reconnaissance du LV Trépel sur les côtes hollandaises en 1944, et déclaré mort pour la France le 27 décembre 1947. Les élèves fusiliers ont également reçu leurs deux fourragères, aux couleurs de la Légion d’Honneur et de la croix de la Libération. 

Dix marins se sont ensuite vus distinguer par la remise de décorations militaires, témoignant de leur engagement au service de la Marine nationale et de la France. 

Enfin, cette cérémonie s’est achevée par la remise de bérets verts auprès du cours opérateurs commandos n°157, symbole de leur réussite au stage commando, puis par le traditionnel défilé des troupes.

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Source : Marine nationale


Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

publié le Jeudi 09 juin 2022

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

© Marine nationale

Le lundi 6 juin, l’École des fusiliers marins a organisé une cérémonie de tradition à Ouistreham. Cette cérémonie était présidée par M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, en présence de M. Thierry Mosimann, préfet du Calvados, de l’amiral Pierre Vandier chef d’état–major de la marine (CEMM), du contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, de Monsieur Romain Bail, maire de Ouistreham Riva-Bella et de personnalités civiles et militaires.

Chaque année, l’École des fusiliers marins (ECOFUS) et la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), commémorent le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Ce jour-là, 177 Français, membres du 1er bataillon de fusiliers marins commandos (1er BFMC) débarquèrent sur les plages de Normandie en compagnie des commandos britanniques. Ces commandos français servirent sous le commandement du capitaine de corvette Philippe Kieffer. Léon Gautier, dernier survivant français du Débarquement, était présent lors de ce 78ème anniversaire. 

Durant cette cérémonie, la 70ème promotion du cours de quartiers-maîtres de la flotte (QMF) fusiliers a été baptisée du nom du Second Maître GUY, fusilier marin ayant participé aux raids de reconnaissance du LV Trépel sur les côtes hollandaises en 1944, et déclaré mort pour la France le 27 décembre 1947. Les élèves fusiliers ont également reçu leurs deux fourragères, aux couleurs de la Légion d’Honneur et de la croix de la Libération. 

Dix marins se sont ensuite vus distinguer par la remise de décorations militaires, témoignant de leur engagement au service de la Marine nationale et de la France. 

Enfin, cette cérémonie s’est achevée par la remise de bérets verts auprès du cours opérateurs commandos n°157, symbole de leur réussite au stage commando, puis par le traditionnel défilé des troupes.

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Source : Marine nationale


Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

publié le Jeudi 09 juin 2022

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

© Marine nationale

Le lundi 6 juin, l’École des fusiliers marins a organisé une cérémonie de tradition à Ouistreham. Cette cérémonie était présidée par M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, en présence de M. Thierry Mosimann, préfet du Calvados, de l’amiral Pierre Vandier chef d’état–major de la marine (CEMM), du contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, de Monsieur Romain Bail, maire de Ouistreham Riva-Bella et de personnalités civiles et militaires.

Chaque année, l’École des fusiliers marins (ECOFUS) et la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), commémorent le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Ce jour-là, 177 Français, membres du 1er bataillon de fusiliers marins commandos (1er BFMC) débarquèrent sur les plages de Normandie en compagnie des commandos britanniques. Ces commandos français servirent sous le commandement du capitaine de corvette Philippe Kieffer. Léon Gautier, dernier survivant français du Débarquement, était présent lors de ce 78ème anniversaire. 

Durant cette cérémonie, la 70ème promotion du cours de quartiers-maîtres de la flotte (QMF) fusiliers a été baptisée du nom du Second Maître GUY, fusilier marin ayant participé aux raids de reconnaissance du LV Trépel sur les côtes hollandaises en 1944, et déclaré mort pour la France le 27 décembre 1947. Les élèves fusiliers ont également reçu leurs deux fourragères, aux couleurs de la Légion d’Honneur et de la croix de la Libération. 

Dix marins se sont ensuite vus distinguer par la remise de décorations militaires, témoignant de leur engagement au service de la Marine nationale et de la France. 

Enfin, cette cérémonie s’est achevée par la remise de bérets verts auprès du cours opérateurs commandos n°157, symbole de leur réussite au stage commando, puis par le traditionnel défilé des troupes.

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Ouistreham

Source : Marine nationale


40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

publié le Mercredi 08 juin 2022

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

© Marine nationale

Le 1er juin 2022, l’Association centrale des officiers de réserve de l’armée de mer (ACORAM), le Commandant en chef de l’arrondissement maritime de la Méditerranée (CECMED) et le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing se sont réunis sur le site du fort de Croix-Faron, à Toulon, pour célébrer le 82ème anniversaire de la mort du capitaine de frégate Gabriel Ducuing.

 

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, CECMED, du capitaine de corvette Jean-Louis Lagrange, président l’ACORAM, du capitaine de corvette Benjamin Desbarres, commandant le PHM.

 

Après avoir procédé à la remise de médailles de la défense nationale et des lettres de félicitations aux membres de l’équipage du PHM, des gerbes de fleurs ont été déposées sur la stèle érigée en mémoire du capitaine de frégate Gabriel Ducuing. Après que les autorités aient prononcé leur discours, le devoir de mémoire s’est poursuivi par une visite présentant l’histoire du fort de Croix-Faron.

 

L’histoire de l’ACORAM et du patrouilleur sont intimement liées par le héros de la seconde guerre mondiale. Né en 1885, Gabriel Ducuing est un officier de marine, pilote d'avion et aérostier français. Il navigue au commerce dès 1904. Enseigne auxiliaire en décembre 1914, il est breveté pilote d'avion en 1915 puis est promu enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve en juillet 1916. Par ses missions de reconnaissance et de bombardement sur le front lors de la Première Guerre mondiale, il est cité à l'ordre de l'armée.

Démobilisé en 1919, il devient armateur et fonde l’ACORAM. En mars 1932, il est promu capitaine de corvette de réserve et se spécialise dans la défense anti-aérienne. Atteint par la limite d’âge en 1934, il obtient d’être maintenu dans la réserve jusqu’en décembre 1942, extrême limite permise.

 

Se faisant mobiliser en 1939, il prend le commandement de la batterie de DCA de Croix-Faron puis, en mars 1940, celle du cap Gris-Nez. Encerclé de toutes parts, Ducuing lutte courageusement contre les Allemands. A court de munitions, il fait évacuer ses hommes avant de hisser une dernière fois le pavillon national et de le défendre à l’aide d’une mitrailleuse. Il est alors tué par les allemands, au combat, le 25 mai 1940.

 

Le capitaine de frégate Gabriel Ducuing laisse derrière lui un héritage exemplaire par son héroïsme allant jusqu’au sacrifice suprême, modèle pour l’équipage du PHM et l’ensemble des marins, qu’ils soient d’active ou réservistes.

 

Source : Marine nationale


40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

publié le Mercredi 08 juin 2022

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

© Marine nationale

Le 1er juin 2022, l’Association centrale des officiers de réserve de l’armée de mer (ACORAM), le Commandant en chef de l’arrondissement maritime de la Méditerranée (CECMED) et le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing se sont réunis sur le site du fort de Croix-Faron, à Toulon, pour célébrer le 82ème anniversaire de la mort du capitaine de frégate Gabriel Ducuing.

 

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, CECMED, du capitaine de corvette Jean-Louis Lagrange, président l’ACORAM, du capitaine de corvette Benjamin Desbarres, commandant le PHM.

 

Après avoir procédé à la remise de médailles de la défense nationale et des lettres de félicitations aux membres de l’équipage du PHM, des gerbes de fleurs ont été déposées sur la stèle érigée en mémoire du capitaine de frégate Gabriel Ducuing. Après que les autorités aient prononcé leur discours, le devoir de mémoire s’est poursuivi par une visite présentant l’histoire du fort de Croix-Faron.

 

L’histoire de l’ACORAM et du patrouilleur sont intimement liées par le héros de la seconde guerre mondiale. Né en 1885, Gabriel Ducuing est un officier de marine, pilote d'avion et aérostier français. Il navigue au commerce dès 1904. Enseigne auxiliaire en décembre 1914, il est breveté pilote d'avion en 1915 puis est promu enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve en juillet 1916. Par ses missions de reconnaissance et de bombardement sur le front lors de la Première Guerre mondiale, il est cité à l'ordre de l'armée.

Démobilisé en 1919, il devient armateur et fonde l’ACORAM. En mars 1932, il est promu capitaine de corvette de réserve et se spécialise dans la défense anti-aérienne. Atteint par la limite d’âge en 1934, il obtient d’être maintenu dans la réserve jusqu’en décembre 1942, extrême limite permise.

 

Se faisant mobiliser en 1939, il prend le commandement de la batterie de DCA de Croix-Faron puis, en mars 1940, celle du cap Gris-Nez. Encerclé de toutes parts, Ducuing lutte courageusement contre les Allemands. A court de munitions, il fait évacuer ses hommes avant de hisser une dernière fois le pavillon national et de le défendre à l’aide d’une mitrailleuse. Il est alors tué par les allemands, au combat, le 25 mai 1940.

 

Le capitaine de frégate Gabriel Ducuing laisse derrière lui un héritage exemplaire par son héroïsme allant jusqu’au sacrifice suprême, modèle pour l’équipage du PHM et l’ensemble des marins, qu’ils soient d’active ou réservistes.

 

Source : Marine nationale


40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

publié le Mercredi 08 juin 2022

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

40ème anniversaire de la mort du CF Gabriel Ducuing : cérémonie au fort de Croix-Faron

© Marine nationale

Le 1er juin 2022, l’Association centrale des officiers de réserve de l’armée de mer (ACORAM), le Commandant en chef de l’arrondissement maritime de la Méditerranée (CECMED) et le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing se sont réunis sur le site du fort de Croix-Faron, à Toulon, pour célébrer le 82ème anniversaire de la mort du capitaine de frégate Gabriel Ducuing.

 

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, CECMED, du capitaine de corvette Jean-Louis Lagrange, président l’ACORAM, du capitaine de corvette Benjamin Desbarres, commandant le PHM.

 

Après avoir procédé à la remise de médailles de la défense nationale et des lettres de félicitations aux membres de l’équipage du PHM, des gerbes de fleurs ont été déposées sur la stèle érigée en mémoire du capitaine de frégate Gabriel Ducuing. Après que les autorités aient prononcé leur discours, le devoir de mémoire s’est poursuivi par une visite présentant l’histoire du fort de Croix-Faron.

 

L’histoire de l’ACORAM et du patrouilleur sont intimement liées par le héros de la seconde guerre mondiale. Né en 1885, Gabriel Ducuing est un officier de marine, pilote d'avion et aérostier français. Il navigue au commerce dès 1904. Enseigne auxiliaire en décembre 1914, il est breveté pilote d'avion en 1915 puis est promu enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve en juillet 1916. Par ses missions de reconnaissance et de bombardement sur le front lors de la Première Guerre mondiale, il est cité à l'ordre de l'armée.

Démobilisé en 1919, il devient armateur et fonde l’ACORAM. En mars 1932, il est promu capitaine de corvette de réserve et se spécialise dans la défense anti-aérienne. Atteint par la limite d’âge en 1934, il obtient d’être maintenu dans la réserve jusqu’en décembre 1942, extrême limite permise.

 

Se faisant mobiliser en 1939, il prend le commandement de la batterie de DCA de Croix-Faron puis, en mars 1940, celle du cap Gris-Nez. Encerclé de toutes parts, Ducuing lutte courageusement contre les Allemands. A court de munitions, il fait évacuer ses hommes avant de hisser une dernière fois le pavillon national et de le défendre à l’aide d’une mitrailleuse. Il est alors tué par les allemands, au combat, le 25 mai 1940.

 

Le capitaine de frégate Gabriel Ducuing laisse derrière lui un héritage exemplaire par son héroïsme allant jusqu’au sacrifice suprême, modèle pour l’équipage du PHM et l’ensemble des marins, qu’ils soient d’active ou réservistes.

 

Source : Marine nationale


Devoir de mémoire pour les marins du Fulmar

publié le Mercredi 16 février 2022

Devoir de mémoire pour les marins du FulmarLe 10 février 2022, à l’occasion d’une cérémonie de remise de lettre de félicitations, l’équipage du patrouilleur Fulmar a rendu un hommage particulier aux marins des forces navales françaises libres (FNFL).

Devoir de mémoire pour les marins du FulmarLe 10 février 2022, à l’occasion d’une cérémonie de remise de lettre de félicitations, l’équipage du patrouilleur Fulmar a rendu un hommage particulier aux marins des forces navales françaises libres (FNFL).

© Marine nationale

Le 10 février 2022, à l’occasion d’une cérémonie de remise de lettre de félicitations, l’équipage du patrouilleur Fulmar a rendu un hommage particulier aux marins des forces navales françaises libres (FNFL). 

 

Le 10 février 1942, il y a 80 ans, la corvette FNFL Alysse sombrait dans l’Atlantique après avoir été torpillée par un U-boot au cours d’une mission d’escorte de plus de 50 navires marchands. 35 marins avaient perdu la vie ainsi qu’un officier de liaison britannique. L’Alysse formait, avec le Mimosa et l’Aconit, la 1ère division de corvettes des FNFL.

Les marins du Fulmar, basé à Saint-Pierre-et-Miquelon, ont rendu hommage à 5 marins originaires de l’archipel qui ont trouvé la mort lors du torpillage : Jean Boudreau, René Lemaine, Pierre Perrin, Joseph Vigneau et Pierre Walsh.

Cette cérémonie a permis de raviver un peu plus la flamme de la mémoire et de rappeler, avec respect pour les anciens et humilité devant leurs actes héroïques, que l’engagement de chaque marin s’inscrit dans la tradition d’une Marine de combat.

Devoir de mémoire pour les marins du Fulmar

Source : Marine nationale


Devoir de mémoire pour les marins du Fulmar

publié le Mercredi 16 février 2022

Devoir de mémoire pour les marins du FulmarLe 10 février 2022, à l’occasion d’une cérémonie de remise de lettre de félicitations, l’équipage du patrouilleur Fulmar a rendu un hommage particulier aux marins des forces navales françaises libres (FNFL).

Devoir de mémoire pour les marins du FulmarLe 10 février 2022, à l’occasion d’une cérémonie de remise de lettre de félicitations, l’équipage du patrouilleur Fulmar a rendu un hommage particulier aux marins des forces navales françaises libres (FNFL).

© Marine nationale

Le 10 février 2022, à l’occasion d’une cérémonie de remise de lettre de félicitations, l’équipage du patrouilleur Fulmar a rendu un hommage particulier aux marins des forces navales françaises libres (FNFL). 

 

Le 10 février 1942, il y a 80 ans, la corvette FNFL Alysse sombrait dans l’Atlantique après avoir été torpillée par un U-boot au cours d’une mission d’escorte de plus de 50 navires marchands. 35 marins avaient perdu la vie ainsi qu’un officier de liaison britannique. L’Alysse formait, avec le Mimosa et l’Aconit, la 1ère division de corvettes des FNFL.

Les marins du Fulmar, basé à Saint-Pierre-et-Miquelon, ont rendu hommage à 5 marins originaires de l’archipel qui ont trouvé la mort lors du torpillage : Jean Boudreau, René Lemaine, Pierre Perrin, Joseph Vigneau et Pierre Walsh.

Cette cérémonie a permis de raviver un peu plus la flamme de la mémoire et de rappeler, avec respect pour les anciens et humilité devant leurs actes héroïques, que l’engagement de chaque marin s’inscrit dans la tradition d’une Marine de combat.

Devoir de mémoire pour les marins du Fulmar

Source : Marine nationale


Devoir de mémoire pour les marins du Fulmar

publié le Mercredi 16 février 2022

Devoir de mémoire pour les marins du FulmarLe 10 février 2022, à l’occasion d’une cérémonie de remise de lettre de félicitations, l’équipage du patrouilleur Fulmar a rendu un hommage particulier aux marins des forces navales françaises libres (FNFL).

Devoir de mémoire pour les marins du FulmarLe 10 février 2022, à l’occasion d’une cérémonie de remise de lettre de félicitations, l’équipage du patrouilleur Fulmar a rendu un hommage particulier aux marins des forces navales françaises libres (FNFL).

© Marine nationale

Le 10 février 2022, à l’occasion d’une cérémonie de remise de lettre de félicitations, l’équipage du patrouilleur Fulmar a rendu un hommage particulier aux marins des forces navales françaises libres (FNFL). 

 

Le 10 février 1942, il y a 80 ans, la corvette FNFL Alysse sombrait dans l’Atlantique après avoir été torpillée par un U-boot au cours d’une mission d’escorte de plus de 50 navires marchands. 35 marins avaient perdu la vie ainsi qu’un officier de liaison britannique. L’Alysse formait, avec le Mimosa et l’Aconit, la 1ère division de corvettes des FNFL.

Les marins du Fulmar, basé à Saint-Pierre-et-Miquelon, ont rendu hommage à 5 marins originaires de l’archipel qui ont trouvé la mort lors du torpillage : Jean Boudreau, René Lemaine, Pierre Perrin, Joseph Vigneau et Pierre Walsh.

Cette cérémonie a permis de raviver un peu plus la flamme de la mémoire et de rappeler, avec respect pour les anciens et humilité devant leurs actes héroïques, que l’engagement de chaque marin s’inscrit dans la tradition d’une Marine de combat.

Devoir de mémoire pour les marins du Fulmar

Source : Marine nationale


Portrait : Camille Lecointre réserviste Marine championne olympique

publié le Lundi 11 octobre 2021

Portrait : Camille Lecointre réserviste Marine championne olympique

Portrait : Camille Lecointre réserviste Marine championne olympique

© Marine nationale

Camille Lecointre, championne olympique a bien voulu se prêter au jeu de l’interview et a répondu à trois questions sur son parcours, ses moments à Tokyo et son engagement au sein de la réserve.

Présentez-nous votre parcours ?

Je suis sportive de haut niveau en voile 470, double médaillée de bronze olympique à Rio en 2016 et Tokyo 2021. Je me suis engagée dans la Marine nationale en 2010 en tant que sportive de haut niveau de la Défense. Affectée à l'Ecole Navale, je donnais des cours de voile aux élèves officiers sur un quart temps, puis j'ai intégré le bataillon de Joinville en 2015 lors de sa réhabilitation, avec les autres sportifs de toutes les autres disciplines. 

Portrait : Camille Lecointre réserviste Marine championne olympique
Portrait : Camille Lecointre réserviste Marine championne olympique

Au bataillon de Joinville, nous nous préparons aux Jeux Olympiques, mais nous représentons également la France lors des compétitions militaires et promouvons le sport au sein des armées. 

J’ai été qualifiée pour les JO à l’été 2019, soit un an avant la compétition. Mais la COVID-19 a entrainé l’annulation des Jeux 2020. J'ai alors eu un an de plus pour me préparer sereinement. 

Cette période n’a pas été facile, car les entrainements s’enchainaient, sans l’ombre d’une compétition. Il était donc difficile de se fixer des objectifs. L’incertitude jusqu’à la dernière minute sur le maintien des JO a également été pesante.

Entre temps, mon contrat dans la Marine arrivait à son terme en 2020. J’ai donc signé un engagement à servir dans la réserve (ESR) d’un an, pour porter haut les couleurs de la Marine lors des Jeux de Tokyo.

Portrait : Camille Lecointre réserviste Marine championne olympique
Portrait : Camille Lecointre réserviste Marine championne olympique

Quels moments vous ont le plus marquée pendant les jeux olympiques de Tokyo ?

Je n’en suis pas à mes premiers Jeux Olympiques. J’ai concouru à Londres en 2012 et à Rio en 2016 avant Tokyo. Je n’ai donc pas eu l’effet de surprise des débuts, d'autant plus qu'au sein de l'équipe de France de voile, nous ne participons pas à la cérémonie d'ouverture. Nous sommes restés dans une bulle pendant un mois. Néanmoins, le top départ de la première manche des JO reste un moment très fort. C'est toujours beaucoup de stress et de trac. Nous faisons ce jour-là une faute sur la ligne de départ, ce qui nous a valu une pénalité ! Mais nous nous sommes aussitôt remobilisées pour repartir, et nous avons rattrapé presque toute la flotte.

Le deuxième moment fort est bien évidemment celui où nous montons sur le podium avec ma co-équipière Aloïse Retornaz. C'était très solennel, on se rend compte de l'exploit à ce moment, et on savoure l’instant présent.

Qu’est-ce qui vous a poussé à poursuivre votre engagement dans la réserve opérationnelle ?

La Marine nationale m’a soutenue et accompagnée depuis plus de 10 ans. Elle m’a permis de me préparer sereinement pour les JO. La COVID ayant reporté les Jeux, je n’aurais plus été sous contrat lors de la compétition. J’ai donc signé un contrat cette fois-ci dans la réserve opérationnelle, pour garder ce lien avec l’Institution : il était important pour moi de représenter aussi la Marine lors de ma présence à Tokyo, et aller jusqu’au bout de l'histoire avec elle.

Je ne sais pas encore ce que l'avenir me réserve, mais la Marine et moi avons écrit une belle page ensemble, et je lui en serai toujours reconnaissante. 

 

 

 

 

 

Source : Marine nationale

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