FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux

publié le Mardi 20 juin 2023

 FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux

FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux

© EMA

Parti de Nouméa le 22 mai, le Bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux est revenu à son port base le 15 juin au terme d’une mission de sauvegarde et de surveillance maritime en Zone de responsabilité permanente (ZRP) des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC).

Le 22 mai, le bâtiment de la Marine nationale s’est rendu à Wallis et à Futuna pour y conduire une mission de souveraineté en patrouillant dans la Zone économique exclusive (ZEE) française. Sa mission principale était de détecter d’éventuels contrevenants ne respectant pas la règlementation maritime. Des échanges avec des pêcheurs locaux et avec le service des pêches ont également permis d’effectuer un point de situation sur l’activité de pêche dans la zone. Dans le cadre des visites protocolaires, le commandant et une délégation de l’équipage ont pu rencontrer le roi de Wallis et le roi de Sigave à Futuna.

Au cours de sa mission, le D’Entrecasteaux a pu coopérer avec les partenaires régionaux de la France en faisant escale à Nuku’alofa, au royaume des Tonga, et à Apia aux Samoa, lors des fêtes-anniversaires de l’indépendance de ces États. Les deux escales ont également été l’occasion de rencontrer les autorités locales et de présenter l’action des armées françaises dans la région.

Traversant les ZEE des Fidji, des Tonga, des Samoa ou encore du Vanuatu, le bâtiment a participé à la police des pêches dans le Pacifique Sud au profit de la Forum Fisheries Agency, en partageant son analyse de la situation tactique et les éléments recueillis lors d’interrogations de pêcheurs sur radios VHF marine.

La mission du BSAOM a répondu à plusieurs objectifs, notamment l’amélioration de la connaissance de la zone, le renforcement des liens de la France avec ses partenaires locaux, la protection des approches maritimes françaises et la surveillance de la Zone économique exclusive des États insulaires du Pacifique dans le cadres la Forum Fisheries Agency.

 FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux
 FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux

Source : Etat-major des armées


FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux

publié le Mardi 20 juin 2023

 FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux

FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux

© EMA

Parti de Nouméa le 22 mai, le Bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux est revenu à son port base le 15 juin au terme d’une mission de sauvegarde et de surveillance maritime en Zone de responsabilité permanente (ZRP) des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC).

Le 22 mai, le bâtiment de la Marine nationale s’est rendu à Wallis et à Futuna pour y conduire une mission de souveraineté en patrouillant dans la Zone économique exclusive (ZEE) française. Sa mission principale était de détecter d’éventuels contrevenants ne respectant pas la règlementation maritime. Des échanges avec des pêcheurs locaux et avec le service des pêches ont également permis d’effectuer un point de situation sur l’activité de pêche dans la zone. Dans le cadre des visites protocolaires, le commandant et une délégation de l’équipage ont pu rencontrer le roi de Wallis et le roi de Sigave à Futuna.

Au cours de sa mission, le D’Entrecasteaux a pu coopérer avec les partenaires régionaux de la France en faisant escale à Nuku’alofa, au royaume des Tonga, et à Apia aux Samoa, lors des fêtes-anniversaires de l’indépendance de ces États. Les deux escales ont également été l’occasion de rencontrer les autorités locales et de présenter l’action des armées françaises dans la région.

Traversant les ZEE des Fidji, des Tonga, des Samoa ou encore du Vanuatu, le bâtiment a participé à la police des pêches dans le Pacifique Sud au profit de la Forum Fisheries Agency, en partageant son analyse de la situation tactique et les éléments recueillis lors d’interrogations de pêcheurs sur radios VHF marine.

La mission du BSAOM a répondu à plusieurs objectifs, notamment l’amélioration de la connaissance de la zone, le renforcement des liens de la France avec ses partenaires locaux, la protection des approches maritimes françaises et la surveillance de la Zone économique exclusive des États insulaires du Pacifique dans le cadres la Forum Fisheries Agency.

 FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux
 FANC : fin de mission de sauvegarde et de surveillance maritime du BSAOM D’Entrecasteaux

Source : Etat-major des armées


FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine

publié le Lundi 12 juin 2023

 FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine

FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine

© EMA

Fin mai, la Frégate multi-missions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM-DA) Lorraine a atteint le Pacifique nord-ouest, centre de gravité de son Déploiement de longue durée (DLD). En parallèle de son escale à Tokyo, la Lorraine a conduit plusieurs exercices de complexité croissante avec des unités de la composante maritime des Forces japonaises d’auto-défense (JMSDF).

Au sud de la baie de Tokyo, la FREMM-DA a exécuté des manœuvres aviations, des évolutions tactiques et des échanges par liaisons de données avec le destroyer Yamagiri. Son hélicoptère ASM SH-60J Seahawk a participé à une manœuvre d’aviation croisée, confirmant l’interopérabilité des chaînes aviation. Ces manœuvres ont permis aux états-majors des deux unités de travailler leur coordination.

En outre, les Japonais et les Français ont réalisé leur premier exercice de lutte sous la mer. Pour cet entraînement au sud de l’île de Shikoku, la Marine japonaise a aligné aux côtés de la Lorraine et de la frégate lance-missiles Kumano. Ce bâtiment admis au service actif en 2022 a la polyvalence équivalente à celle d’une FREMM DA.

Par ailleurs, les forces sous-marines nippones ont opposé aux bâtiments de surface le sous-marin d’attaque Taigei. Pour ce sous-marin, les JMSDF ont développé une propulsion conventionnelle extrêmement performante qui combine une remarquable discrétion acoustique et la capacité d’atteindre ponctuellement des pointes de vitesse en plongée, proches de celle d’un SNA.

Enfin la Lorraine a eu l’occasion de pratiquer son autre domaine d’expertise, la défense aérienne, contre quatre chasseurs F2 des Forces aériennes d’autodéfense japonaises. Les partenaires ont manifesté un grand intérêt pour cet entraînement interarmées à l’attaque de bâtiments en mer. La coopération entre les deux nations a permis le partage de savoir-faire à haute valeur opérationnelle.

Grâce à ces interactions entre bâtiments de premier rang, les deux Marine continuent d’élever leur niveau d’interopérabilité et de renforcer leur partenariat stratégique. Ces exercices sont aussi l’occasion pour la Lorraine de poursuivre la vérification des caractéristiques militaires du bâtiment, objectif majeur de ce DLD.

 FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine
 FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine

Source : Etat-major des armées


FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine

publié le Lundi 12 juin 2023

 FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine

FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine

© EMA

Fin mai, la Frégate multi-missions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM-DA) Lorraine a atteint le Pacifique nord-ouest, centre de gravité de son Déploiement de longue durée (DLD). En parallèle de son escale à Tokyo, la Lorraine a conduit plusieurs exercices de complexité croissante avec des unités de la composante maritime des Forces japonaises d’auto-défense (JMSDF).

Au sud de la baie de Tokyo, la FREMM-DA a exécuté des manœuvres aviations, des évolutions tactiques et des échanges par liaisons de données avec le destroyer Yamagiri. Son hélicoptère ASM SH-60J Seahawk a participé à une manœuvre d’aviation croisée, confirmant l’interopérabilité des chaînes aviation. Ces manœuvres ont permis aux états-majors des deux unités de travailler leur coordination.

En outre, les Japonais et les Français ont réalisé leur premier exercice de lutte sous la mer. Pour cet entraînement au sud de l’île de Shikoku, la Marine japonaise a aligné aux côtés de la Lorraine et de la frégate lance-missiles Kumano. Ce bâtiment admis au service actif en 2022 a la polyvalence équivalente à celle d’une FREMM DA.

Par ailleurs, les forces sous-marines nippones ont opposé aux bâtiments de surface le sous-marin d’attaque Taigei. Pour ce sous-marin, les JMSDF ont développé une propulsion conventionnelle extrêmement performante qui combine une remarquable discrétion acoustique et la capacité d’atteindre ponctuellement des pointes de vitesse en plongée, proches de celle d’un SNA.

Enfin la Lorraine a eu l’occasion de pratiquer son autre domaine d’expertise, la défense aérienne, contre quatre chasseurs F2 des Forces aériennes d’autodéfense japonaises. Les partenaires ont manifesté un grand intérêt pour cet entraînement interarmées à l’attaque de bâtiments en mer. La coopération entre les deux nations a permis le partage de savoir-faire à haute valeur opérationnelle.

Grâce à ces interactions entre bâtiments de premier rang, les deux Marine continuent d’élever leur niveau d’interopérabilité et de renforcer leur partenariat stratégique. Ces exercices sont aussi l’occasion pour la Lorraine de poursuivre la vérification des caractéristiques militaires du bâtiment, objectif majeur de ce DLD.

 FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine
 FAPF – Manœuvres conjointes entre les forces maritimes japonaises et la FREMM-DA Lorraine

Source : Etat-major des armées


JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

publié le Vendredi 09 juin 2023

 JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

© EMA

Du 1er au 3 juin 2023, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et la Frégate La Fayette (FLF) La Fayette sont intervenus dans la zone économique exclusive (ZEE) de l’île de la Passion, également appelée Clipperton. Cet atoll de 7km² situé au large des côtes mexicaines à 12 000 km de la Métropole et 6 000 km de Tahiti, pourvoit 435 000 km² de zones maritimes.

Le Dixmude et le La Fayette ont opéré sous le commandement des forces armées en Polynésie française qui déploie régulièrement ses bâtiments ou ceux des forces armées aux Antilles afin de surveiller l’île de la Passion et sa ZEE.

En 2016, la France a créé une zone protégée dans les 12 milles nautiques autour de l’atoll pour préserver ce territoire et ses ressources halieutiques. Le groupe Jeanne d’Arc 2023 s’est rendu sur l’île de la Passion lors de son transit entre la Polynésie française et le Mexique sur la deuxième moitié de son tour du monde. La FLF a effectué des missions de surveillance maritime et de police des pêches à l’aide de l’hélicoptère Dauphin déployé depuis le PHA. Quatre navires de pêche, tous détenteurs de licences les autorisant à pêcher dans la zone, ont été identifiés dans la ZEE française.

Le 2 juin, le PHA a projeté une équipe d’intervention sur l’île à l’aide de ses embarcations légères pour réaliser des actions de dépollution et de déminage. L’atoll étant fortement exposé aux courants marins, de nombreux déchets viennent s’échouer sur ses plages. En quelques heures et sur plusieurs centaines de mètres de plage, les militaires ont amassé plus 10 m3 de déchets plastiques et de filets de pêche échoués sur l’île. Les plongeurs démineurs ont de leur côté détruit près de 180 obus (1 de 100 mm, 123 de 20 mm et 56 de 30 mm) datant de la Seconde guerre mondiale découverts lors de précédentes expéditions.

L’intervention du groupe Jeanne d’Arc sur l’île et dans la ZEE de Clipperton vient réaffirmer l’engagement de la France à protéger ses territoires d’outre-mer et préserver ses ressources halieutiques.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

 JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion
 JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

Source : Etat-major des armées


JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

publié le Vendredi 09 juin 2023

 JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

© EMA

Du 1er au 3 juin 2023, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et la Frégate La Fayette (FLF) La Fayette sont intervenus dans la zone économique exclusive (ZEE) de l’île de la Passion, également appelée Clipperton. Cet atoll de 7km² situé au large des côtes mexicaines à 12 000 km de la Métropole et 6 000 km de Tahiti, pourvoit 435 000 km² de zones maritimes.

Le Dixmude et le La Fayette ont opéré sous le commandement des forces armées en Polynésie française qui déploie régulièrement ses bâtiments ou ceux des forces armées aux Antilles afin de surveiller l’île de la Passion et sa ZEE.

En 2016, la France a créé une zone protégée dans les 12 milles nautiques autour de l’atoll pour préserver ce territoire et ses ressources halieutiques. Le groupe Jeanne d’Arc 2023 s’est rendu sur l’île de la Passion lors de son transit entre la Polynésie française et le Mexique sur la deuxième moitié de son tour du monde. La FLF a effectué des missions de surveillance maritime et de police des pêches à l’aide de l’hélicoptère Dauphin déployé depuis le PHA. Quatre navires de pêche, tous détenteurs de licences les autorisant à pêcher dans la zone, ont été identifiés dans la ZEE française.

Le 2 juin, le PHA a projeté une équipe d’intervention sur l’île à l’aide de ses embarcations légères pour réaliser des actions de dépollution et de déminage. L’atoll étant fortement exposé aux courants marins, de nombreux déchets viennent s’échouer sur ses plages. En quelques heures et sur plusieurs centaines de mètres de plage, les militaires ont amassé plus 10 m3 de déchets plastiques et de filets de pêche échoués sur l’île. Les plongeurs démineurs ont de leur côté détruit près de 180 obus (1 de 100 mm, 123 de 20 mm et 56 de 30 mm) datant de la Seconde guerre mondiale découverts lors de précédentes expéditions.

L’intervention du groupe Jeanne d’Arc sur l’île et dans la ZEE de Clipperton vient réaffirmer l’engagement de la France à protéger ses territoires d’outre-mer et préserver ses ressources halieutiques.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

 JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion
 JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

Source : Etat-major des armées


JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

publié le Vendredi 09 juin 2023

 JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

© EMA

Du 1er au 3 juin 2023, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et la Frégate La Fayette (FLF) La Fayette sont intervenus dans la zone économique exclusive (ZEE) de l’île de la Passion, également appelée Clipperton. Cet atoll de 7km² situé au large des côtes mexicaines à 12 000 km de la Métropole et 6 000 km de Tahiti, pourvoit 435 000 km² de zones maritimes.

Le Dixmude et le La Fayette ont opéré sous le commandement des forces armées en Polynésie française qui déploie régulièrement ses bâtiments ou ceux des forces armées aux Antilles afin de surveiller l’île de la Passion et sa ZEE.

En 2016, la France a créé une zone protégée dans les 12 milles nautiques autour de l’atoll pour préserver ce territoire et ses ressources halieutiques. Le groupe Jeanne d’Arc 2023 s’est rendu sur l’île de la Passion lors de son transit entre la Polynésie française et le Mexique sur la deuxième moitié de son tour du monde. La FLF a effectué des missions de surveillance maritime et de police des pêches à l’aide de l’hélicoptère Dauphin déployé depuis le PHA. Quatre navires de pêche, tous détenteurs de licences les autorisant à pêcher dans la zone, ont été identifiés dans la ZEE française.

Le 2 juin, le PHA a projeté une équipe d’intervention sur l’île à l’aide de ses embarcations légères pour réaliser des actions de dépollution et de déminage. L’atoll étant fortement exposé aux courants marins, de nombreux déchets viennent s’échouer sur ses plages. En quelques heures et sur plusieurs centaines de mètres de plage, les militaires ont amassé plus 10 m3 de déchets plastiques et de filets de pêche échoués sur l’île. Les plongeurs démineurs ont de leur côté détruit près de 180 obus (1 de 100 mm, 123 de 20 mm et 56 de 30 mm) datant de la Seconde guerre mondiale découverts lors de précédentes expéditions.

L’intervention du groupe Jeanne d’Arc sur l’île et dans la ZEE de Clipperton vient réaffirmer l’engagement de la France à protéger ses territoires d’outre-mer et préserver ses ressources halieutiques.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

 JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion
 JEANNE D’ARC 2023 – Le Dixmude et le La Fayette en mission sur l’île de la Passion

Source : Etat-major des armées


La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !

publié le Jeudi 08 juin 2023

 La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !

La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !

© Marine nationale

Quelques jours après le sommet du G7 organisé à Hiroshima, et au terme d’une première patrouille dans les eaux agitées le Pacifique Nord-Ouest, la Lorraine s’est présentée le 30 mai à l’ouvert de la baie de Tokyo pour une escale à fort enjeu.

Accostée au cœur du quartier futuriste d’Odaiba et en vue du mont Fuji d’un côté et du pont de l’arc en ciel de l’autre, la frégate a reçu, avec l’ambassadeur de France, de nombreuses autorités nippones le jour de l’accostage. Vice-ministres de la Défense et des affaires étrangères, officiers généraux, ambassadeurs : la dernière-née des chantiers navals français a attiré de nombreuses personnalités japonaises. La participation de la Lorraine à l’opération SAGITTAIRE d’évacuation de ressortissants au Soudan fin avril, au cours de laquelle la France a soutenu le Japon, a été particulièrement relevée par nos hôtes.

Le 31 mai, le bord a accueilli à l’initiative de la mission de défense un séminaire B2G Business to Government de haut niveau entre des industriels français et japonais d’un part, et des représentants de l’ATLA (Acquisition Technology & Logistics Agency), l’équivalent japonais de la DGA, d’autre part. La spécificité de ce déploiement de longue durée conduit préalablement à l’admission au service actif de la Lorraine a en effet vivement intéressé l’ATLA, qui porte la notamment la responsabilité du développement et de la modernisation des forces maritimes d’autodéfense. Ce séminaire conduit sous la présidence du contre-amiral Jacques Rivière, haut représentant d’ALPACI, a été l’occasion de soutenir la Base industrielle et technologique de défense (BITD) française au Japon et de se rapprocher des acteurs japonais de la défense.

Après une séquence média regroupant une trentaine de journalistes et un certain nombre de visites du bateau, les jours suivants ont permis une excellente régénération de l’équipage dans la plus grande métropole au monde et son verdoyant arrière-pays. À l’issue de cette escale qui a marqué la mi-mission du déploiement de longue durée, l’équipage est revenu à bord reposé et sous le charme de ce pays francophile et tellement dépaysant. Que l’on soit amateur de manga, du mont Fuji, de sushi, de temples, de technologie, ou de nature : il y en avait pour tout le monde ! À suivre à l’appareillage : un ambitieux volet entraînement et coopération à la mer avec les JMSDF Japanese Maritime Self Defense Forces.

 La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !
 La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !

Source : Marine nationale


La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !

publié le Jeudi 08 juin 2023

 La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !

La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !

© Marine nationale

Quelques jours après le sommet du G7 organisé à Hiroshima, et au terme d’une première patrouille dans les eaux agitées le Pacifique Nord-Ouest, la Lorraine s’est présentée le 30 mai à l’ouvert de la baie de Tokyo pour une escale à fort enjeu.

Accostée au cœur du quartier futuriste d’Odaiba et en vue du mont Fuji d’un côté et du pont de l’arc en ciel de l’autre, la frégate a reçu, avec l’ambassadeur de France, de nombreuses autorités nippones le jour de l’accostage. Vice-ministres de la Défense et des affaires étrangères, officiers généraux, ambassadeurs : la dernière-née des chantiers navals français a attiré de nombreuses personnalités japonaises. La participation de la Lorraine à l’opération SAGITTAIRE d’évacuation de ressortissants au Soudan fin avril, au cours de laquelle la France a soutenu le Japon, a été particulièrement relevée par nos hôtes.

Le 31 mai, le bord a accueilli à l’initiative de la mission de défense un séminaire B2G Business to Government de haut niveau entre des industriels français et japonais d’un part, et des représentants de l’ATLA (Acquisition Technology & Logistics Agency), l’équivalent japonais de la DGA, d’autre part. La spécificité de ce déploiement de longue durée conduit préalablement à l’admission au service actif de la Lorraine a en effet vivement intéressé l’ATLA, qui porte la notamment la responsabilité du développement et de la modernisation des forces maritimes d’autodéfense. Ce séminaire conduit sous la présidence du contre-amiral Jacques Rivière, haut représentant d’ALPACI, a été l’occasion de soutenir la Base industrielle et technologique de défense (BITD) française au Japon et de se rapprocher des acteurs japonais de la défense.

Après une séquence média regroupant une trentaine de journalistes et un certain nombre de visites du bateau, les jours suivants ont permis une excellente régénération de l’équipage dans la plus grande métropole au monde et son verdoyant arrière-pays. À l’issue de cette escale qui a marqué la mi-mission du déploiement de longue durée, l’équipage est revenu à bord reposé et sous le charme de ce pays francophile et tellement dépaysant. Que l’on soit amateur de manga, du mont Fuji, de sushi, de temples, de technologie, ou de nature : il y en avait pour tout le monde ! À suivre à l’appareillage : un ambitieux volet entraînement et coopération à la mer avec les JMSDF Japanese Maritime Self Defense Forces.

 La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !
 La Lorraine en escale à Tokyo : une première pour une FREMM !

Source : Marine nationale


La Lorraine manœuvre entre les typhons

publié le Mercredi 07 juin 2023

 La Lorraine manœuvre entre les typhons

La Lorraine manœuvre entre les typhons

© Marine nationale

Alors que la saison des typhons et cyclones est particulièrement précoce cette année dans la région Indopacifique, la frégate multi missions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA) Lorraine vient déjà de rencontrer son deuxième phénomène météorologique tropical extrême en moins d’un mois.

Pour rejoindre le détroit de Malacca et l’océan Pacifique, début mai, l’équipage avait déjà dû adapter ses plans et manœuvrer pour éviter le cyclone Mocha dans le golfe du Bengale. Prenant de vitesse la perturbation, la frégate avait réussi à s’abriter derrière l’archipel des Andamans avant d’embouquer le détroit de Malacca alors que le cyclone s’abattait sur la Birmanie causant de lourds dégâts avec ses vents à près de 200 Km/h.

Le 17 mai, alors que la Lorraine se trouve en escale à Singapour, les modèles météorologiques américains et nippons convergent pour annoncer la formation prochaine, au nord-ouest de la mer des Philippines, d’une nouvelle dépression tropicale.

Méfiant après sa récente expérience, l’équipage surveille l’évolution des prévisions. Et à juste titre : une semaine plus tard, la dépression se transforme en tempête tropicale puis se mue rapidement en super typhon (équivalent de la catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson). Ce phénomène extrême surprend tant par sa violence que par sa longévité. MAWAR devient le premier typhon de la saison dans le bassin Pacifique nord-ouest et maintient son stade de « typhon» pendant plus de 9 jours. Il atteint par deux fois le stade de « typhon extrême », avec des vents moyens atteignant les 295km/h (160 nds), et un pic d'intensité des rafales à 350 km/h (190 nds). Le 25 mai, ses rafales dévastent l’île américaine de Guam.

Pour la Lorraine, qui entre alors en mer des Philippines et doit faire route au nord-est vers Tokyo, le danger de se trouver sous l’influence du « demi-cercle dangereux » de Mawar se précise. Le risque est d’être exposé à des vents moyens de plus de 110 nœuds, d’autant que trajectoire, vitesse et évolution de l’intensité du typhon sont incertaines et varient selon les modèles et projections.

Comme toutes les frégates de premier rang, la FREMM DA peut compter sur l’expertise de ses spécialistes en météorologues-océanographes (METOC), le maître Olivier et son adjoint Damien. Un parangonnage des différents modèles les conduit à recommander d’accélérer pour prendre de vitesse le typhon. Le passage sur turbine à gaz est donc ordonné.

L’option prise se révèle judicieuse. Grâce à la souplesse de sa propulsion, la frégate esquive le typhon et parvient à ne naviguer que 24 heures par mer formée sur l’avant du système. Le temps gagné est consacré à une première brève intégration avec le Carrier Strike Group (CSG) de l’USS Ronald Reagan et à un entraînement en transit avec les forces japonaises d’auto-défense, au sud de Tokyo.

L’anecdote illustre la plus-value de l’expertise météorologique dans la Marine. Conseillers du commandant, les METOC rendent compte non seulement des prévisions mais surtout de l’impact anticipé sur les opérations. Sur FREMM, leur présence est ainsi indispensable pour affiner les portées sonar en lutte sous la mer, radar en lutte au-dessus de la surface ou encore pour planifier les manœuvres aviation.

Recrutés préférentiellement parmi des profils scientifiques, de niveau BAC à Master II, les METOC suivent d’abord une formation de 18 mois à l’Ecole nationale de météorologie à Toulouse avant d’être affectés en unité opérationnelle. La formation est ensuite continue : quelques jours avant l’appareillage encore, le maître Olivier suivait un stage spécifique de « météorologie tropicale » à Toulouse. Sage intuition ! D’autant qu’une nouvelle dépression tropicale se creuse dans le sud… à suivre.

 La Lorraine manœuvre entre les typhons
 La Lorraine manœuvre entre les typhons
 La Lorraine manœuvre entre les typhons

Source : Marine nationale

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