GPD Manche : 2 tonnes d’explosif sous les mers

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GPD Manche : 2 tonnes d’explosif sous les mers

© N. FERNANDEZ/MN - Le semi-rigide du GPD Manche rallie la zone de l’épave du HMS Lawford en vue d’effectuer des travaux sous-marins de récupération et de regroupement de munitions historiques.
© N. FERNANDEZ/MN - Le semi-rigide du GPD Manche rallie la zone de l’épave du HMS Lawford en vue d’effectuer des travaux sous-marins de récupération et de regroupement de munitions historiques.
© MN - C’est avec une autonomie de 20 minutes et plusieurs dizaines de kilos de matériel sur les épaules que les marins plongent pour rejoindre l’épave par 26 m de fond. La descente doit être rapide afin de dédier un maximum du temps de plongée au travail sur le fond.
© MN - C’est avec une autonomie de 20 minutes et plusieurs dizaines de kilos de matériel sur les épaules que les marins plongent pour rejoindre l’épave par 26 m de fond. La descente doit être rapide afin de dédier un maximum du temps de plongée au travail sur le fond.
© MN - Les plongeurs s’infiltrent dans les moindres recoins de l’épave pour veiller à ne laisser aucune munition de côté. En tout, trois soutes à munitions ont été inventoriées et passées au crible.
© MN - Les plongeurs s’infiltrent dans les moindres recoins de l’épave pour veiller à ne laisser aucune munition de côté. En tout, trois soutes à munitions ont été inventoriées et passées au crible.
© N. FERNANDEZ/MN - Avant chaque descente, les plongeurs exécutent des actions réflexes : ils vérifient l’ensemble du matériel qui leur est nécessaire. Sous la supervision du directeur de plongée, un « check-up » au sein du binôme permet de ne rien oublier.
© N. FERNANDEZ/MN - Avant chaque descente, les plongeurs exécutent des actions réflexes : ils vérifient l’ensemble du matériel qui leur est nécessaire. Sous la supervision du directeur de plongée, un « check-up » au sein du binôme permet de ne rien oublier.
© MN - À l’aide d’un éclairage individuel, les plongeurs découvrent la multitude de munitions encore présentes sur l’épave. Leur inventaire, rendu difficile par la vase, le sable et les coquillages qui se sont infiltrés, est d’autant plus délicat que les particules en suspension réduisent la visibilité sous-marine.
© MN - À l’aide d’un éclairage individuel, les plongeurs découvrent la multitude de munitions encore présentes sur l’épave. Leur inventaire, rendu difficile par la vase, le sable et les coquillages qui se sont infiltrés, est d’autant plus délicat que les particules en suspension réduisent la visibilité sous-marine.
© MN - Caisse de 50/30 cm contenant environ 70 munitions antiaériennes de 20 mm. La substance noire et visqueuse visible à l’image est due à l’oxydation des parties métalliques des munitions ainsi qu’à la décomposition du bois qui constituait la caisse. Les soutes principales du HMS Lawford permettaient de stocker une soixantaine de caisses de ce type. Au total, ce sont 3 sortes d’armes qui ont été retrouvées dans l’épave : des munitions antiaériennes de 20 et 40 mm et des mortiers anti-sous-marins de type
© MN - Caisse de 50/30 cm contenant environ 70 munitions antiaériennes de 20 mm. La substance noire et visqueuse visible à l’image est due à l’oxydation des parties métalliques des munitions ainsi qu’à la décomposition du bois qui constituait la caisse. Les soutes principales du HMS Lawford permettaient de stocker une soixantaine de caisses de ce type. Au total, ce sont 3 sortes d’armes qui ont été retrouvées dans l’épave : des munitions antiaériennes de 20 et 40 mm et des mortiers anti-sous-marins de type
© N. FERNANDEZ/MN - Durant toutes les opérations, le médecin du GPD Manche assure le soutien santé et se tient prêt à intervenir en cas de problème.
© N. FERNANDEZ/MN - Durant toutes les opérations, le médecin du GPD Manche assure le soutien santé et se tient prêt à intervenir en cas de problème.
© MN - Les munitions historiques récupérées sont entreposées dans des « Big-bag », puis transportées vers le lieu choisi pour procéder au contre-minage.
© MN - Les munitions historiques récupérées sont entreposées dans des « Big-bag », puis transportées vers le lieu choisi pour procéder au contre-minage.
© N. FERNANDEZ/MN - Une ligne de gonflage spécifique est tendue et balisée jusqu’à une « vache » (en jaune sur la photo), équipement qui permet de soulever les sacs de munitions et de les déplacer jusqu’à la zone de contre-minage. Cette zone isolée est située à 500 m de l’épave.
© N. FERNANDEZ/MN - Une ligne de gonflage spécifique est tendue et balisée jusqu’à une « vache » (en jaune sur la photo), équipement qui permet de soulever les sacs de munitions et de les déplacer jusqu’à la zone de contre-minage. Cette zone isolée est située à 500 m de l’épave.
© N. FERNANDEZ/MN - Depuis octobre 2016, le GPD Manche a conduit 6 missions de traitement du risque Munex sur l’épave du HMS Lawford. Chaque mission a été effectuée par une équipe de 4 à 12 plongeurs de l’unité.
© N. FERNANDEZ/MN - Depuis octobre 2016, le GPD Manche a conduit 6 missions de traitement du risque Munex sur l’épave du HMS Lawford. Chaque mission a été effectuée par une équipe de 4 à 12 plongeurs de l’unité.
© N. FERNANDEZ/MN - Bilan : 22 mortiers Spigots et 16 caisses de 20 mm ont été contre-minés par le GPD Manche en juillet 2018, ce qui représente pas loin de 700 kg d’équivalent TNT. La totalité des munitions retrouvées dans l’épave et contre-minées s’élève aujourd’hui à plus de 2 tonnes d’équivalent TNT.
© N. FERNANDEZ/MN - Bilan : 22 mortiers Spigots et 16 caisses de 20 mm ont été contre-minés par le GPD Manche en juillet 2018, ce qui représente pas loin de 700 kg d’équivalent TNT. La totalité des munitions retrouvées dans l’épave et contre-minées s’élève aujourd’hui à plus de 2 tonnes d’équivalent TNT.