CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

publié le Mardi 05 avril 2022

CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

© EMA

Déployé en mer Méditerranée pour contribuer à la protection des approches de l’Europe, le Groupe aéronaval (GAN), a opéré avec les forces armées grecques au cours de la mission CLEMENCEAU 22. La coopération militaire avec la Grèce a ainsi pris une nouvelle dimension en passant d’une logique de développement d’interopérabilité à une logique opérationnelle.

 

Dès le 1er février, premier jour de la mission CLEMENCEAU 22, la frégate grecque Adrias a été intégrée au GAN afin de participer à la protection du porte-avions Charles De Gaulle. Début mars, lorsque le GAN est revenu en Méditerranée centrale pour contribuer au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe, la frégate Hydra a, à son tour, intégré le GAN pendant un mois. En parallèle, le GAN a pu compter sur le soutien d’un sous-marin grec. Enfin, l’intégration d’un officier de liaison grec au sein de l’état-major du GAN a facilité la coordination tactique entre ces unités.

Plusieurs séquences de coopération opérationnelle ont été organisées au cours de la mission. Les aéronefs du groupe aérien embarqué se sont ainsi entraînés avec l’armée de l’air hellénique : combat aérien, défense de zone, tirs réels de bombes sur des champs d’exercices grecs se sont succédé jusqu’à l’exercice majeur INIOCHOS 22 qui s’est conclu le 1er avril. Les bâtiments de surface et les sous-marins ont également eu d’intenses séquences de préparation au combat naval qui ont abouti à l’entraînement LA SIRENE, simulation de combat naval associant le GAN, ainsi que des bâtiments et sous-marins grecs du 31 mars au 2 avril.

La coopération franco-grecque trouve également une application très concrète dans le domaine de la logistique. Pendant tout son déploiement en Méditerranée centrale, le GAN a pu s’appuyer sur le point d’appui logistique de La Sude, sur l’île de Crête. Mouvement de personnels, de pièces de rechange, ravitaillements en tous genres se sont multipliés grâce au soutien des autorités locales.

Ce partenariat s’est également illustré par des visites de hautes autorités civiles et militaires, comme en témoigne la venue à bord de la ministre des Armées, du président du parlement grec et du ministre de la Défense grec, le 24 mars sur le porte-avions Charles De Gaulle, en mouillage devant le port du Pirée. Le lendemain, un détachement de marins de la frégate Alsace et des Rafale Marine participaient au défilé de la fête nationale grecque.

 

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

publié le Mardi 05 avril 2022

CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

© EMA

Déployé en mer Méditerranée pour contribuer à la protection des approches de l’Europe, le Groupe aéronaval (GAN), a opéré avec les forces armées grecques au cours de la mission CLEMENCEAU 22. La coopération militaire avec la Grèce a ainsi pris une nouvelle dimension en passant d’une logique de développement d’interopérabilité à une logique opérationnelle.

 

Dès le 1er février, premier jour de la mission CLEMENCEAU 22, la frégate grecque Adrias a été intégrée au GAN afin de participer à la protection du porte-avions Charles De Gaulle. Début mars, lorsque le GAN est revenu en Méditerranée centrale pour contribuer au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe, la frégate Hydra a, à son tour, intégré le GAN pendant un mois. En parallèle, le GAN a pu compter sur le soutien d’un sous-marin grec. Enfin, l’intégration d’un officier de liaison grec au sein de l’état-major du GAN a facilité la coordination tactique entre ces unités.

Plusieurs séquences de coopération opérationnelle ont été organisées au cours de la mission. Les aéronefs du groupe aérien embarqué se sont ainsi entraînés avec l’armée de l’air hellénique : combat aérien, défense de zone, tirs réels de bombes sur des champs d’exercices grecs se sont succédé jusqu’à l’exercice majeur INIOCHOS 22 qui s’est conclu le 1er avril. Les bâtiments de surface et les sous-marins ont également eu d’intenses séquences de préparation au combat naval qui ont abouti à l’entraînement LA SIRENE, simulation de combat naval associant le GAN, ainsi que des bâtiments et sous-marins grecs du 31 mars au 2 avril.

La coopération franco-grecque trouve également une application très concrète dans le domaine de la logistique. Pendant tout son déploiement en Méditerranée centrale, le GAN a pu s’appuyer sur le point d’appui logistique de La Sude, sur l’île de Crête. Mouvement de personnels, de pièces de rechange, ravitaillements en tous genres se sont multipliés grâce au soutien des autorités locales.

Ce partenariat s’est également illustré par des visites de hautes autorités civiles et militaires, comme en témoigne la venue à bord de la ministre des Armées, du président du parlement grec et du ministre de la Défense grec, le 24 mars sur le porte-avions Charles De Gaulle, en mouillage devant le port du Pirée. Le lendemain, un détachement de marins de la frégate Alsace et des Rafale Marine participaient au défilé de la fête nationale grecque.

 

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

publié le Mardi 05 avril 2022

CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

© EMA

Déployé en mer Méditerranée pour contribuer à la protection des approches de l’Europe, le Groupe aéronaval (GAN), a opéré avec les forces armées grecques au cours de la mission CLEMENCEAU 22. La coopération militaire avec la Grèce a ainsi pris une nouvelle dimension en passant d’une logique de développement d’interopérabilité à une logique opérationnelle.

 

Dès le 1er février, premier jour de la mission CLEMENCEAU 22, la frégate grecque Adrias a été intégrée au GAN afin de participer à la protection du porte-avions Charles De Gaulle. Début mars, lorsque le GAN est revenu en Méditerranée centrale pour contribuer au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe, la frégate Hydra a, à son tour, intégré le GAN pendant un mois. En parallèle, le GAN a pu compter sur le soutien d’un sous-marin grec. Enfin, l’intégration d’un officier de liaison grec au sein de l’état-major du GAN a facilité la coordination tactique entre ces unités.

Plusieurs séquences de coopération opérationnelle ont été organisées au cours de la mission. Les aéronefs du groupe aérien embarqué se sont ainsi entraînés avec l’armée de l’air hellénique : combat aérien, défense de zone, tirs réels de bombes sur des champs d’exercices grecs se sont succédé jusqu’à l’exercice majeur INIOCHOS 22 qui s’est conclu le 1er avril. Les bâtiments de surface et les sous-marins ont également eu d’intenses séquences de préparation au combat naval qui ont abouti à l’entraînement LA SIRENE, simulation de combat naval associant le GAN, ainsi que des bâtiments et sous-marins grecs du 31 mars au 2 avril.

La coopération franco-grecque trouve également une application très concrète dans le domaine de la logistique. Pendant tout son déploiement en Méditerranée centrale, le GAN a pu s’appuyer sur le point d’appui logistique de La Sude, sur l’île de Crête. Mouvement de personnels, de pièces de rechange, ravitaillements en tous genres se sont multipliés grâce au soutien des autorités locales.

Ce partenariat s’est également illustré par des visites de hautes autorités civiles et militaires, comme en témoigne la venue à bord de la ministre des Armées, du président du parlement grec et du ministre de la Défense grec, le 24 mars sur le porte-avions Charles De Gaulle, en mouillage devant le port du Pirée. Le lendemain, un détachement de marins de la frégate Alsace et des Rafale Marine participaient au défilé de la fête nationale grecque.

 

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

publié le Mardi 05 avril 2022

CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

© EMA

Déployé en mer Méditerranée pour contribuer à la protection des approches de l’Europe, le Groupe aéronaval (GAN), a opéré avec les forces armées grecques au cours de la mission CLEMENCEAU 22. La coopération militaire avec la Grèce a ainsi pris une nouvelle dimension en passant d’une logique de développement d’interopérabilité à une logique opérationnelle.

 

Dès le 1er février, premier jour de la mission CLEMENCEAU 22, la frégate grecque Adrias a été intégrée au GAN afin de participer à la protection du porte-avions Charles De Gaulle. Début mars, lorsque le GAN est revenu en Méditerranée centrale pour contribuer au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe, la frégate Hydra a, à son tour, intégré le GAN pendant un mois. En parallèle, le GAN a pu compter sur le soutien d’un sous-marin grec. Enfin, l’intégration d’un officier de liaison grec au sein de l’état-major du GAN a facilité la coordination tactique entre ces unités.

Plusieurs séquences de coopération opérationnelle ont été organisées au cours de la mission. Les aéronefs du groupe aérien embarqué se sont ainsi entraînés avec l’armée de l’air hellénique : combat aérien, défense de zone, tirs réels de bombes sur des champs d’exercices grecs se sont succédé jusqu’à l’exercice majeur INIOCHOS 22 qui s’est conclu le 1er avril. Les bâtiments de surface et les sous-marins ont également eu d’intenses séquences de préparation au combat naval qui ont abouti à l’entraînement LA SIRENE, simulation de combat naval associant le GAN, ainsi que des bâtiments et sous-marins grecs du 31 mars au 2 avril.

La coopération franco-grecque trouve également une application très concrète dans le domaine de la logistique. Pendant tout son déploiement en Méditerranée centrale, le GAN a pu s’appuyer sur le point d’appui logistique de La Sude, sur l’île de Crête. Mouvement de personnels, de pièces de rechange, ravitaillements en tous genres se sont multipliés grâce au soutien des autorités locales.

Ce partenariat s’est également illustré par des visites de hautes autorités civiles et militaires, comme en témoigne la venue à bord de la ministre des Armées, du président du parlement grec et du ministre de la Défense grec, le 24 mars sur le porte-avions Charles De Gaulle, en mouillage devant le port du Pirée. Le lendemain, un détachement de marins de la frégate Alsace et des Rafale Marine participaient au défilé de la fête nationale grecque.

 

Source : Etat-major des armées


CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

publié le Jeudi 31 mars 2022

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

© Marine nationale

Depuis février, le groupe aéronaval (GAN) opère en Méditerranée aux côtés de ses alliés ainsi que de ses partenaires stratégiques de la rive Sud, au profit direct de la sécurité de l’Europe. A la suite de l’invasion de l’Ukraine par les armées russes, il a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture de défense du flanc Est de l’Alliance.

L’action du groupe aéronaval est multiple et couvre un vaste espace aéromaritime, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale. Plus de 3 000 marins sont déployés au sein de cette force internationale composée du porte-avions Charles De Gaulle et de son groupe aérien embarqué[1], de 6 frégates françaises, grecque et américaine et 3 détachements hélicoptères embarqués dont un belge, d’un bâtiment de commandement et de ravitaillement et son hélicoptère Alouette III, d’au moins 1 sous-marin d’attaque et d’avions de patrouille maritime français et américains. Dans tous les milieux, la diversité et la modernité de leurs senseurs permettent de maîtriser l’espace aéromaritime et d’entretenir une situation tactique sur une vaste zone.

Cette situation tactique est partagée et enrichie avec toutes les unités alliées présentes en Méditerranée : le carrier strike group 8 constitué autour du porte-avions USS H. S. Truman, les bâtiments de surface constituant le Standing NATO Maritime Group 2 mais aussi les bâtiments des marines européennes ou membres de l’OTAN déployées dans la zone à titre national.

Alors que la Russie continue de déployer un volume inégalé de forces navales et aériennes en Méditerranée, le groupe aéronaval contribue à l’appréciation autonome de leur posture et de leurs intentions. Il conserve une posture non escalatoire mais adopte un dispositif de défense dans la profondeur robuste et réactif qui permet d’éviter la surprise mais également de dévoiler les intentions au plus tôt pour éviter la méprise. Vigilant, il sait faire preuve de fermeté face à d’éventuelles tentatives d’entrave à sa liberté d’action.

Cette liberté d’action est en effet indispensable pour pouvoir contribuer à la défense des territoires de nos alliés de l’Est de l’OTAN. Quotidiennement, le porte-avions catapulte en effet des avions qui contribuent à la protection des espaces aériens souverains de nos alliés de l’Europe de l’Est. Les avions E-2C Hawkeye assurent des missions d’alerte avancée au-dessus de la Bulgarie tandis que les Rafale Marine réalisent des missions de surveillance et de défense aérienne de l’espace aérien de la Roumanie, parfois au-dessus de ses eaux territoriales. Ravitaillés par des tankers de l’Armée de l’Air et de l’Espace ou de nos alliés de l’OTAN, les Rafale marine conduisent des missions de près de 6 heures. Autonome, le Hawkeye assure une mission d’environ 5 heures.

Alors que la situation internationale s'est fortement dégradée en Europe orientale, les aéronefs du groupe aéronaval contribuent également à la mission EUFOR ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine. En mission de reconnaissance, les Rafales Marine contribuent à l’appréciation de situation du commandant de l’opérations et marquent la détermination de l’Europe à assurer la stabilité dans ce pays.

A la suite du crash d’un drone en provenance de l’Ukraine sur le sol croate, les autorités croates ont par ailleurs sollicité plusieurs missions de réassurance. Sous faible préavis, un avion de guet aérien E-2C Hawkeye du groupe aéronaval a réalisé, le 12 mars, une mission de surveillance de l’espace aérien croate, tandis que les Rafales Marine ont survolé le territoire croate et sa capitale Zagreb, accompagnés de chasseurs croates, le 15 mars.

Endurant et flexible, le groupe aéronaval montre également polyvalence et modularité pour produire, souvent simultanément, des effets diversifiés sur de nombreux théâtres d’opérations au service de la stratégie militaire française.

[1] Composition du GAé : 20 Rafale Marine au standard FR3R, 2 E-2C Hawkeye, 1 hélicoptère Caïman, 1 hélicoptère Dauphin PEDRO, 1 hélicoptère Panther

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

 

 

 

 

 

 

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

publié le Jeudi 31 mars 2022

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

© Marine nationale

Depuis février, le groupe aéronaval (GAN) opère en Méditerranée aux côtés de ses alliés ainsi que de ses partenaires stratégiques de la rive Sud, au profit direct de la sécurité de l’Europe. A la suite de l’invasion de l’Ukraine par les armées russes, il a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture de défense du flanc Est de l’Alliance.

L’action du groupe aéronaval est multiple et couvre un vaste espace aéromaritime, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale. Plus de 3 000 marins sont déployés au sein de cette force internationale composée du porte-avions Charles De Gaulle et de son groupe aérien embarqué[1], de 6 frégates françaises, grecque et américaine et 3 détachements hélicoptères embarqués dont un belge, d’un bâtiment de commandement et de ravitaillement et son hélicoptère Alouette III, d’au moins 1 sous-marin d’attaque et d’avions de patrouille maritime français et américains. Dans tous les milieux, la diversité et la modernité de leurs senseurs permettent de maîtriser l’espace aéromaritime et d’entretenir une situation tactique sur une vaste zone.

Cette situation tactique est partagée et enrichie avec toutes les unités alliées présentes en Méditerranée : le carrier strike group 8 constitué autour du porte-avions USS H. S. Truman, les bâtiments de surface constituant le Standing NATO Maritime Group 2 mais aussi les bâtiments des marines européennes ou membres de l’OTAN déployées dans la zone à titre national.

Alors que la Russie continue de déployer un volume inégalé de forces navales et aériennes en Méditerranée, le groupe aéronaval contribue à l’appréciation autonome de leur posture et de leurs intentions. Il conserve une posture non escalatoire mais adopte un dispositif de défense dans la profondeur robuste et réactif qui permet d’éviter la surprise mais également de dévoiler les intentions au plus tôt pour éviter la méprise. Vigilant, il sait faire preuve de fermeté face à d’éventuelles tentatives d’entrave à sa liberté d’action.

Cette liberté d’action est en effet indispensable pour pouvoir contribuer à la défense des territoires de nos alliés de l’Est de l’OTAN. Quotidiennement, le porte-avions catapulte en effet des avions qui contribuent à la protection des espaces aériens souverains de nos alliés de l’Europe de l’Est. Les avions E-2C Hawkeye assurent des missions d’alerte avancée au-dessus de la Bulgarie tandis que les Rafale Marine réalisent des missions de surveillance et de défense aérienne de l’espace aérien de la Roumanie, parfois au-dessus de ses eaux territoriales. Ravitaillés par des tankers de l’Armée de l’Air et de l’Espace ou de nos alliés de l’OTAN, les Rafale marine conduisent des missions de près de 6 heures. Autonome, le Hawkeye assure une mission d’environ 5 heures.

Alors que la situation internationale s'est fortement dégradée en Europe orientale, les aéronefs du groupe aéronaval contribuent également à la mission EUFOR ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine. En mission de reconnaissance, les Rafales Marine contribuent à l’appréciation de situation du commandant de l’opérations et marquent la détermination de l’Europe à assurer la stabilité dans ce pays.

A la suite du crash d’un drone en provenance de l’Ukraine sur le sol croate, les autorités croates ont par ailleurs sollicité plusieurs missions de réassurance. Sous faible préavis, un avion de guet aérien E-2C Hawkeye du groupe aéronaval a réalisé, le 12 mars, une mission de surveillance de l’espace aérien croate, tandis que les Rafales Marine ont survolé le territoire croate et sa capitale Zagreb, accompagnés de chasseurs croates, le 15 mars.

Endurant et flexible, le groupe aéronaval montre également polyvalence et modularité pour produire, souvent simultanément, des effets diversifiés sur de nombreux théâtres d’opérations au service de la stratégie militaire française.

[1] Composition du GAé : 20 Rafale Marine au standard FR3R, 2 E-2C Hawkeye, 1 hélicoptère Caïman, 1 hélicoptère Dauphin PEDRO, 1 hélicoptère Panther

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

 

 

 

 

 

 

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

publié le Jeudi 31 mars 2022

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

© Marine nationale

Depuis février, le groupe aéronaval (GAN) opère en Méditerranée aux côtés de ses alliés ainsi que de ses partenaires stratégiques de la rive Sud, au profit direct de la sécurité de l’Europe. A la suite de l’invasion de l’Ukraine par les armées russes, il a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture de défense du flanc Est de l’Alliance.

L’action du groupe aéronaval est multiple et couvre un vaste espace aéromaritime, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale. Plus de 3 000 marins sont déployés au sein de cette force internationale composée du porte-avions Charles De Gaulle et de son groupe aérien embarqué[1], de 6 frégates françaises, grecque et américaine et 3 détachements hélicoptères embarqués dont un belge, d’un bâtiment de commandement et de ravitaillement et son hélicoptère Alouette III, d’au moins 1 sous-marin d’attaque et d’avions de patrouille maritime français et américains. Dans tous les milieux, la diversité et la modernité de leurs senseurs permettent de maîtriser l’espace aéromaritime et d’entretenir une situation tactique sur une vaste zone.

Cette situation tactique est partagée et enrichie avec toutes les unités alliées présentes en Méditerranée : le carrier strike group 8 constitué autour du porte-avions USS H. S. Truman, les bâtiments de surface constituant le Standing NATO Maritime Group 2 mais aussi les bâtiments des marines européennes ou membres de l’OTAN déployées dans la zone à titre national.

Alors que la Russie continue de déployer un volume inégalé de forces navales et aériennes en Méditerranée, le groupe aéronaval contribue à l’appréciation autonome de leur posture et de leurs intentions. Il conserve une posture non escalatoire mais adopte un dispositif de défense dans la profondeur robuste et réactif qui permet d’éviter la surprise mais également de dévoiler les intentions au plus tôt pour éviter la méprise. Vigilant, il sait faire preuve de fermeté face à d’éventuelles tentatives d’entrave à sa liberté d’action.

Cette liberté d’action est en effet indispensable pour pouvoir contribuer à la défense des territoires de nos alliés de l’Est de l’OTAN. Quotidiennement, le porte-avions catapulte en effet des avions qui contribuent à la protection des espaces aériens souverains de nos alliés de l’Europe de l’Est. Les avions E-2C Hawkeye assurent des missions d’alerte avancée au-dessus de la Bulgarie tandis que les Rafale Marine réalisent des missions de surveillance et de défense aérienne de l’espace aérien de la Roumanie, parfois au-dessus de ses eaux territoriales. Ravitaillés par des tankers de l’Armée de l’Air et de l’Espace ou de nos alliés de l’OTAN, les Rafale marine conduisent des missions de près de 6 heures. Autonome, le Hawkeye assure une mission d’environ 5 heures.

Alors que la situation internationale s'est fortement dégradée en Europe orientale, les aéronefs du groupe aéronaval contribuent également à la mission EUFOR ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine. En mission de reconnaissance, les Rafales Marine contribuent à l’appréciation de situation du commandant de l’opérations et marquent la détermination de l’Europe à assurer la stabilité dans ce pays.

A la suite du crash d’un drone en provenance de l’Ukraine sur le sol croate, les autorités croates ont par ailleurs sollicité plusieurs missions de réassurance. Sous faible préavis, un avion de guet aérien E-2C Hawkeye du groupe aéronaval a réalisé, le 12 mars, une mission de surveillance de l’espace aérien croate, tandis que les Rafales Marine ont survolé le territoire croate et sa capitale Zagreb, accompagnés de chasseurs croates, le 15 mars.

Endurant et flexible, le groupe aéronaval montre également polyvalence et modularité pour produire, souvent simultanément, des effets diversifiés sur de nombreux théâtres d’opérations au service de la stratégie militaire française.

[1] Composition du GAé : 20 Rafale Marine au standard FR3R, 2 E-2C Hawkeye, 1 hélicoptère Caïman, 1 hélicoptère Dauphin PEDRO, 1 hélicoptère Panther

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

 

 

 

 

 

 

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

publié le Jeudi 31 mars 2022

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

© Marine nationale

Depuis février, le groupe aéronaval (GAN) opère en Méditerranée aux côtés de ses alliés ainsi que de ses partenaires stratégiques de la rive Sud, au profit direct de la sécurité de l’Europe. A la suite de l’invasion de l’Ukraine par les armées russes, il a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture de défense du flanc Est de l’Alliance.

L’action du groupe aéronaval est multiple et couvre un vaste espace aéromaritime, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale. Plus de 3 000 marins sont déployés au sein de cette force internationale composée du porte-avions Charles De Gaulle et de son groupe aérien embarqué[1], de 6 frégates françaises, grecque et américaine et 3 détachements hélicoptères embarqués dont un belge, d’un bâtiment de commandement et de ravitaillement et son hélicoptère Alouette III, d’au moins 1 sous-marin d’attaque et d’avions de patrouille maritime français et américains. Dans tous les milieux, la diversité et la modernité de leurs senseurs permettent de maîtriser l’espace aéromaritime et d’entretenir une situation tactique sur une vaste zone.

Cette situation tactique est partagée et enrichie avec toutes les unités alliées présentes en Méditerranée : le carrier strike group 8 constitué autour du porte-avions USS H. S. Truman, les bâtiments de surface constituant le Standing NATO Maritime Group 2 mais aussi les bâtiments des marines européennes ou membres de l’OTAN déployées dans la zone à titre national.

Alors que la Russie continue de déployer un volume inégalé de forces navales et aériennes en Méditerranée, le groupe aéronaval contribue à l’appréciation autonome de leur posture et de leurs intentions. Il conserve une posture non escalatoire mais adopte un dispositif de défense dans la profondeur robuste et réactif qui permet d’éviter la surprise mais également de dévoiler les intentions au plus tôt pour éviter la méprise. Vigilant, il sait faire preuve de fermeté face à d’éventuelles tentatives d’entrave à sa liberté d’action.

Cette liberté d’action est en effet indispensable pour pouvoir contribuer à la défense des territoires de nos alliés de l’Est de l’OTAN. Quotidiennement, le porte-avions catapulte en effet des avions qui contribuent à la protection des espaces aériens souverains de nos alliés de l’Europe de l’Est. Les avions E-2C Hawkeye assurent des missions d’alerte avancée au-dessus de la Bulgarie tandis que les Rafale Marine réalisent des missions de surveillance et de défense aérienne de l’espace aérien de la Roumanie, parfois au-dessus de ses eaux territoriales. Ravitaillés par des tankers de l’Armée de l’Air et de l’Espace ou de nos alliés de l’OTAN, les Rafale marine conduisent des missions de près de 6 heures. Autonome, le Hawkeye assure une mission d’environ 5 heures.

Alors que la situation internationale s'est fortement dégradée en Europe orientale, les aéronefs du groupe aéronaval contribuent également à la mission EUFOR ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine. En mission de reconnaissance, les Rafales Marine contribuent à l’appréciation de situation du commandant de l’opérations et marquent la détermination de l’Europe à assurer la stabilité dans ce pays.

A la suite du crash d’un drone en provenance de l’Ukraine sur le sol croate, les autorités croates ont par ailleurs sollicité plusieurs missions de réassurance. Sous faible préavis, un avion de guet aérien E-2C Hawkeye du groupe aéronaval a réalisé, le 12 mars, une mission de surveillance de l’espace aérien croate, tandis que les Rafales Marine ont survolé le territoire croate et sa capitale Zagreb, accompagnés de chasseurs croates, le 15 mars.

Endurant et flexible, le groupe aéronaval montre également polyvalence et modularité pour produire, souvent simultanément, des effets diversifiés sur de nombreux théâtres d’opérations au service de la stratégie militaire française.

[1] Composition du GAé : 20 Rafale Marine au standard FR3R, 2 E-2C Hawkeye, 1 hélicoptère Caïman, 1 hélicoptère Dauphin PEDRO, 1 hélicoptère Panther

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

 

 

 

 

 

 

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval agit sur toute la Méditerranée au profit direct de la sécurité de l’Europe

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU22 – Des appontages en plein ravitaillement à la mer, un gain d’endurance opérationnelle

publié le Mardi 29 mars 2022

CLEMENCEAU22 – Des appontages en plein ravitaillement à la mer, un gain d’endurance opérationnelle

CLEMENCEAU22 – Des appontages en plein ravitaillement à la mer, un gain d’endurance opérationnelle

© Marine nationale

Le 22 mars 2022, dans le cadre du déploiement CLEMENCEAU 22 du groupe aéronaval, le porte-avions Charles de Gaulle a réalisé un ravitaillement à la mer (RAM) avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne.

 

En plus de cette manœuvre régulière mais jamais anodine, la frégate de défense aérienne Forbin, était également ravitaillée en double. Concordance des routes maritimes, orientation face au vent, autant de paramètres à faire coïncider entre les bâtiments, qui sont alors contraints dans leurs manœuvres.

Dans un contexte stratégique en constante évolution, le porte-avions doit conserver la possibilité de réagir à toute éventualité. Alors, pendant ce RAM, les opérations de mise en œuvre des aéronefs se sont poursuivies. Catapultages et appontages se sont ainsi déroulés en pleine manœuvre de ravitaillement, illustrant la polyvalence du groupe aéronaval et sa capacité à faire face à toute situation. Cette prouesse technique renforce les capacités opérationnelles de la force et consolide encore son endurance à la mer et la permanence de ses opérations.

Depuis février, le groupe aéronaval opère en Méditerranée aux côtés de ses alliés, au profit direct de la sécurité de l’Europe. Suite à l’invasion de l’Ukraine par les forces armées russes, il a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture de défense du flanc Est de l’Alliance.

CLEMENCEAU22 – Des appontages en plein ravitaillement à la mer, un gain d’endurance opérationnelle

Source : Marine nationale


CLEMENCEAU22 – Des appontages en plein ravitaillement à la mer, un gain d’endurance opérationnelle

publié le Mardi 29 mars 2022

CLEMENCEAU22 – Des appontages en plein ravitaillement à la mer, un gain d’endurance opérationnelle

CLEMENCEAU22 – Des appontages en plein ravitaillement à la mer, un gain d’endurance opérationnelle

© Marine nationale

Le 22 mars 2022, dans le cadre du déploiement CLEMENCEAU 22 du groupe aéronaval, le porte-avions Charles de Gaulle a réalisé un ravitaillement à la mer (RAM) avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne.

 

En plus de cette manœuvre régulière mais jamais anodine, la frégate de défense aérienne Forbin, était également ravitaillée en double. Concordance des routes maritimes, orientation face au vent, autant de paramètres à faire coïncider entre les bâtiments, qui sont alors contraints dans leurs manœuvres.

Dans un contexte stratégique en constante évolution, le porte-avions doit conserver la possibilité de réagir à toute éventualité. Alors, pendant ce RAM, les opérations de mise en œuvre des aéronefs se sont poursuivies. Catapultages et appontages se sont ainsi déroulés en pleine manœuvre de ravitaillement, illustrant la polyvalence du groupe aéronaval et sa capacité à faire face à toute situation. Cette prouesse technique renforce les capacités opérationnelles de la force et consolide encore son endurance à la mer et la permanence de ses opérations.

Depuis février, le groupe aéronaval opère en Méditerranée aux côtés de ses alliés, au profit direct de la sécurité de l’Europe. Suite à l’invasion de l’Ukraine par les forces armées russes, il a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture de défense du flanc Est de l’Alliance.

CLEMENCEAU22 – Des appontages en plein ravitaillement à la mer, un gain d’endurance opérationnelle

Source : Marine nationale

S'abonner à Clémenceau 22